- Allez il va être l'heure enfile un maillot et on est go !

- Oh minute papillon, je suis en train de discuter.

- T'as plus le temps, tu dois m'emmener.

Macy a été retiré du lycée pour qu'elle puisse se reposer, ce qu'elle fait d'habitude mais là elle veut absolument que je l'emmène à la gare elle m'a réveillé à l'aube pour me le dire, je l'aurai bien envoyé bouler juste pour m'avoir réveillé mais ça lui semblait tellement important et ça la fait sourire alors j'ai accepté mais je me demande encore ce qu'on va y faire.

Entraîné par Mia, je suis allé rejoindre Macy.

- Bon à tout à l'heure, conclut-elle en s'éloignant.

- A toute et laisse moi la première place, ajoutai-je ce qui la fit sourire.

- T'en fais pas, tu seras le premier.

- De quoi elle parle? S'intéresse rapidement Macy.

- T'occupe, tu te fiches bien de ce qu'elle fait non?

- Exactement, mais je vois bien que tu t'intéresse à elle alors je veux savoir tu l'as déjà mise dans ton lit?

- Macy! Grondai-je. Elle avait parlé assez fort pour que Mia nous entende avant de descendre les escaliers.

- Bah quoi, j'ai le droit de te poser la question.

- Tu sais parfaitement que je ne l'ai pas touché, tu viens dans ma chambre depuis qu'elle est ici.

- Et?

- Et maintenant que j'y pense, tu le fais exprès juste pour ça pas vrai?

- Je vois pas du tout de quoi tu parles, rit-elle.

- C'est stupide, Mia est une amie j'ai pas l'intention de coucher avec elle.

- Mouai.

- Et dis donc p'tite tête je fais bien ce que je veux non?

- Certes, mais je m'intéresse à toi c'est mon droit.

- Et moi j'ai le droit de te demander ce que tu veux que j'aille faire à la gare.

- Touchée, d'accord, j'arrête de t'embêter et tu attends d'arriver pour savoir ce que je vais y faire, ça marche?

- Yep, laisse-moi enfiler un truc et on y va.

- Je descends et je t'attends.

- Va direct à la voiture, prends les clés en bas je passe derrière.

- Bien chef.

- C'est bien de mettre de tels talons? Demandai-je après hésitation à Macy alors qu'on arrivait à la gare après nous être garé un peu plus loin.

- Je me fiche de ce qui est bien, j'aime en mettre alors j'en mets tant que je le peux encore, y a un problème avec ça?

- Désolé d'avoir demandé, je m'inquiète.

- T'inquiète pas de moi, je vais bien et je sais ce que je fais.

- Bon d'accord, je dirais plus rien, et si tu me dis ce qu'on fait ici plutôt?

- On est venu chercher quelqu'un.

- Je m'en doutais figure-toi, on fait rarement du tricot dans une gare.

- Alors pourquoi tu demandes?

- Qui est-on vneu chercher au juste?

- Lui, sourit-elle en regardant devant elle.

Il m'a fallut plusieurs secondes avant d'apercevoir une tête rousse derrière un poteau. Un visage me vient en tête ensuite mais je  ne comprendrais pas sa présence. J'ai envie d'enlever ce bouclier qui me protège depuis ce matin pour faire mon curieux sur les émotions mais je teste mes capacités en le gardant le plus longtemps possible. Je vais juste observer et ne rien dire et d'ailleurs Macy ne tarde pas à m'enlever le dernier doute.

- Oli !!!Lance-t-elle pour que ce dernier sursaute et se retourner vers nous.

- Olivier, lâchai-je de surprise. Mon mail était resté sans réponse. J'ignorai donc ce qui se passait mais visiblement tout va bien entre eux à voir les sourires qu'ils s'échangent avant qu'il ne me constate aux côtés de ma soeur.

- Salut Elias !

- Salut ! Rétorquai-je alors que Macy en profite pour courir vers lui.

- Ne cours pas ! Râlai-je. Les médecins lui ont demandé de limiter les efforts. C'est comme parler au mur, elle n'en fait qu'à sa tête. Et avec ce que je sais, j'ai pas fini de me faire du mauvais sang.

- Qu'est-ce que tu fiches ici toi?

- Je viens rendre visite.

- Mais encore? Tu sais plus écrire?

- Désolé pour ton mail mais comme j'avais prévu de venir je voyais pas l'interêt.

- Vous allez m'expliquer ce qui se passe donc?

- Laisse, je vais le faire, intervient Macy.

- Vas-y.

- Oli et moi on sortait ensemble quand je suis allée en France mais on s'était dit qu'avec la distance ça ne tiendrait pas alors on a cassé.

- Poursuis, froncai-je les sourcils.

- Je suis rentrée décidée à l'oublier mais avec tout ce qui se passe je l'ai appelé et le voilà.

- Donc toi tu te tapes ma soeur quoi, concluai-je un peu sèchement.

- Sois pas si grossier tu veux, soupire Olivier.

- Je peux le dire dans le sens que tu veux mais tu te tapes quand même ma soeur, tu veux que je te mette la tête au carré?

- Elias ! S'il-te-plaît arrête. Me supplie Macy. Gâche pas ça.

- Je le ferais pas, tu as le droit de faire ce que tu veux, haussai-je les épaules. Mais me demandez pas d'assister à ça.

- Qu'est-ce que tu as contre nous,ne comprend-elle pas.

- Il a rien contre nous, il s'inquiète juste pour toi. C'est ton frère, je m'inquiète de la même manière pour Enora et encore elle est petite pour l'instant.

- Pfff. Pas besoin d'être surprotégé. Et puis tu peux rentrer Elias, je vais amener Oli dfans une auberge où il a réservé.

- A pieds? Froncai-je les sourcils.

- Non je suis pas folle, en taxi, mais rentre toi.

- Ok, Oliv', je te confie Macy.

- T'inquiète.

Olivier a été mon ami au départ je sais qui il est mais je sais qu'il ne voudra jamais de mal à ma soeur, je ne peux donc rien dire.

Je suis effectivement rentré pour manger un morceau et tenter d'appeler Brenda.

- Oui?

- Bren' c'est moi, t'es dispo tout de suite?

- Non.

- Dans une heure?

- Encore moins.

- C'est moi où tu m'évites? Pas moyen que je te vois depuis trois jours. Toi qui me saute dessus d'habitude là t'es pas là quand moi j'ai envie.

- Si je pouvais je viendrais mais là je suis occupée on repart bientôt c'est tout. Je t'appelle ou je viens directement te voir si tu veux.

- C'est ça, ciao. Concluai-je en raccrochant.

Il me fallut que quelques minutes pour enfiler un pull pour remplacer ma veste que j'avais tâché pour ensuite prendre le chemin de l'hôtel à pieds. Avec un peu de chance elle était avec son mec, c'était le moment de s'amuser.

Alors que je passe à peine la porte de l'hôtel, j'ai ma réponse, je la vois sortir d'une chambre, voisine à la sienne... Un avantage que les chambres soient face à l'entrée.

Je l'entends dire à "toute à l'heure" à travers la porte avant de foncer directement vers sa chambre sans même me remarquer, une aubaine, je vais pouvoir m'amuser un peu.

Après avoir lancé un clin d'oeil au réceptionniste habitué à me voir, j'avance en silence derrière elle pour la rattraper avant qu'elle ne puisse fermer la porte.

- Bouh ! Dis-je en l'attrapant et en lui mettant la main devant la bouche pour éviter qu'on entende son cri de surprise partout. Une fois qu'elle m'a reconnu j'enlève ma main et ferme la porte derrière moi.

- Merde t'es con tu m'as fait peur. Qu'est-ce que tu fais ici?

- Je ne viens ici que pour une chose, tu devrais le savoir.

- J'ai pas le temps, je te l'ai dit.

- Comment ça tu n'as pas le temps ? Dis-je en glissant doucement une main vers son entrejambe pendant que mon autre bras la maintient toujours. On va voir ça.

- Arrête, dit-elle en se mordillant la lèvre.

- T'es pas crédible tu le sais? Susurrai-je.

- J..Je peux pas, pas maintenant.

- Vas-y arrête-moi, dis-je en passant ma main dans son short, mais là, ça me dit que tu veux pas t'arrêter. Avec mon autre main je passe sous son top pour le soulever et découvrir ses seins. Là non plus ça me dit pas d'arrêter.

Elle se retourne et passe ses bras en dessous de mon pull pour le ôter avec hâte pendant que je déboutonne son short.

En quelques secondes à peine tous nos vêtements s'étaient retrouvés dans l'entrée et d'un geste rapide je les ai poussé dans la salle de bain alors que je l'emmenai vers le lit. 

- Est-ce que ton mec le sait? Demandai-je une fois que je me suis imiscé en elle et entre deux va et vient.

- Q...Qu'est-ce que tu racontes, déglutit-elle entre deux gémissements.

- Que tu es à deux doigts de jouir dans la chambre voisine de la sienne.

- Que... Ecarquille-t-elle les yeux alors que j'accélère pour qu'elle recommence à gémir aussitôt. A..arrête. I..Il va venir.

- Oh oh intéressant.

- J'aurai dû y aller.. j'ai...j'ai oublié.

- C'est sûr qu'on peut pas penser à un mec pendant qu'on prend son pied avec un autre, mais si tu veux vraiment que j'arrête, j'arrêtedis-je en accentuant un peu le rythme pour qu'elle se cambre de plus en plus.

- Je...Non t'arrête pas, continue, plus fort, décrète-t-elle. Je vais plus tenir longtemps.

- Parfait. Mais que feras-tu quand ton mec arrivera? M'amusai-je.

- Tais-toi, accélère, j'en peux plus.

C'est en entendant la porte de la chambre voisine que j'ai arrêté mon petit jeu pour me donner à fond et ne plus me retenir cequi ne tarde pas à provoquer quelques petits cris qui augmentent au fur et à mesure.

- Bébé t'es là? On va rater la scéance, entendis-je derrière la porte après qu'il ait toqué.

- Parfait timing, soupirai-je, je tenais plus.

-  Brenda? Réitère-t-il en toquant une nouvelle fois, alors que cette fois-ci je soutire un dernier gémissement à Brenda qui a cessé de se mordiller les lèvres pour afin de laisser le son s'échapper.

L'instant suivant la porte de la chambre s'ouvre.

- Bonus, il a la carte pour entrer, dis-je alors que Brenda reprend son souffle, ne réalisant pas vraiment ce qui se passe.

- Brenda ça va j'ai entendu des ...gémissements... Qu'est-ce qui se passe ici?

- Ta copine vient de jouïr, elle pouvait pas vraiment venir t'ouvrir. Dis-je en me retirant mais en restant entre les jambes de Brenda.

- Je te parle pas toi tocard.

- Le tocard il aimerait finir si ça te dérange pas, dis-je en glissant ma main pour extraire un petit gémissement qu'elle étouffera rapidement en se cachant le visage.

- Elle a honte mais ça l'empêche pas de gémir si t'es là à regarder.

- Ta gueule sale con et barre toi. Brenda, qu'est-ce que tu fiches encore sur ce putain de lit, je t'attends.

- Elias, pourquoi t'as fait ça?

- J'avais envie de m'amuser, je suis venu ici l'autre jour et je vous ai vu dans la salle de bain.

- Dans... Comment?

- Ton père ne t'a pas dit que je te cherchais ?

- Si mais...

- Il m'a filé la carte j'avais oublié mon portable et je pensais que tu étais pas là. Quand je suis entré j'ai bien vu que vous étiez occupé et que vous me remarqueriez pas, je suis entré j'ai pris mon portable est je suis ressorti ni vu ni connu.

- Brenda ! T'as deux secondes pour venir ici ! Intervient enfin ce qui semble être un mec plutôt tolérent puisque je me suis pas encore pris son poing dans la face.