J'étais surprise ce matin, Brennan était bel et bien là mais il n'a pas fait comme la veille il est resté en retrait c'est ce qu'il a fait toute la journée. Quand Morgane est arrivée à la maison j'ai eu peur qu'elle ne demande qu'il il était et il a répondu avant que je ne le fasse, il s'est présenté en tant qu'un de mes vieux amis que je n'avais pas vu depuis longtemps. Il faurait que je brode si elle me pose des questions.

- Bon tu es sage, tu ne dois pas trop en faire alors tu restes pas longtemps, dis-je à Adam en l'installant.

- Tiens Brennan ne nous a pas suivi? Remarque Morgane.

- Non il a dit qu'il voulait nous laisser discuter, il nous attend là-bas.

- Il est gentil.

- Tu trouves? M'étonnai-je. Elle n'avait échanger que quelques mots avec lui.

- Et bien oui, j'en connais beaucoup qui se serait incrusté.

- Tu as sans doute raison.

- Pourquoi t'as l'air si blasée quand on parle de lui?

- Oh non pour rien, soupirai-je en allant m'asseoir à côté d'elle.

- Ok, rit-elle, bon c'est justement pour parler d'un de tes potes que je suis là.

- Hein ? De qui?

- Angel.

- Ah, qu'est-ce qu'il a ?

- Il m'a appelé plusieurs fois quand tu étais à l'hôpital, et même quand tu es sortie, j'ai promis de ne pas t'en parler mais je me suis quand même demandé pourquoi il passait par moi, vous vous êtes disputés?

- Disputés? Non pas du tout.

- Alors va falloir m'expliquer.

- Cole est jaloux tu le sais, je te l'ai déjà dit. Je préfère qu'il n'appelle plus c'est moi qui l'appelle en cas de besoin, j'imagine que c'est pour ça.

- Je vois, quand même c'est suspect qu'il me demande toujours si tu vas bien même après être rentrée. 

- C'est du Angel tout craché, haussai-je les épaules.

- Tu me dis que Cole est jaloux, d'accord, mais pourquoi il te laisse porter cette montre? Je pensais que c'était un cadeau d'Angel justement.

- C'est le cas, Cole ne le sait pas c'est tout. Quand il m'a demandé pourquoi je la portais tout le temps j'ai dit que c'était un cadeau de ma grand-mère. Evidemment c'est faux, je ne l'ai même jamais connu, mais il m'a cru ça me suffit.

- Que c'est compliqué, parfois je me dis que je suis bien toute seule.

- Parfois??

- Bon d'accord, maintenant j'en ai un peu marre. Ca fait six ans. J'aimais beaucoup Timothee, vraiment, qu'il soit mort pendant ma grossesse m'a anéanti, tu le sais. Lucile ne connaitra jamais son père mais j'aimerai rencontrer quelqu'un maintenant.

- Je te comprends, élever un enfant toute seule c'est fatiguant.

- Oui...

- Pourquoi tu regardes cette porte sans arrêt??

- Euh... Hésite-t-elle.

- Attends, t'es pas en train d'attendre Brennan quand même?

- Non...enfin si, j'avoue, je le trouve plutôt pas mal.

- J'avais pas vu ça comme ça moi.

- Parce que tu ne regardes pas autour de toi, t'as un mari jaloux, rit-elle.

Je ne sais pas si je dois rire en sachant en quoi consiste les journées de Brennan, si Morgane s'intéresse à lui, ça risque d'être compliqué. Puis je fronce les souricls en voyant un autre homme arrivé dans le parc, les mains enfoncées dans les poches, marchant tête baissée avec une cigarette à la bouche. Je ne suis pas sure mais il me semble le reconnaître.

Je le regarde passer devant nous, même s'il ne lève pas la tête pour marcher droit devant lui, j'en suis sure à présent.

- Qu'est-ce qu'il y a? S'étonne Morgane, ça t'arrive souvent de fixer les gens comme ça??

- Non non c'est pas ça.

- Bah dis-moi qu'est-ce qu'il a ce mec pour que tu le fixes de la sorte?

- Je le connais.

- Sérieux??

- Oui oui tu sais je t'en ai parlé, à l'hôpital, le mec qui m'a aidé quand je suis allée voir Adam.

- Attends tu veux dire que c'est lui??

- Décidemment le monde est petit.

- Apparemment, mais lui ne m'a pas reconnu apparemment.

- T'es sure que c'est lui? Après tout il a regardé ses pieds tout le temps.

- Si je suis sure que c'est lui, comment m'a-t-il dit qu'il s'appelait déjà...

- Tu tombe à point, tu veux bien la prendre? Elle a assez joué. Entendis-je la femme assise sur le banc.

- Alors là je peux pas t'aider.

- Attends, ça va me revenir...

- Orson...Owen...Owaren ! C'est ça Owaren, je me souviens maintenant.

- Tu n'es pas plus avancée, il t'a ignoré.

- J'ai remarqué.

- Allez viens ici.

- Nan!!! Veux jouer !!

- Ofélia, tu vas obéïr oui? Intervient celle que je devine être la mère.

Morgane et moi observions la scène, amusée, il semblait en difficulté face à cette petite fille.

- Y en a qui sont pas doués, rit Morgane.

- Comme tu dis, confirmai-je en allant récupérer Adam qui commencait à faire le fou, Adam les deux mains j'ai dit. On va peut-être aller récupérer les filles, il va être l'heure, l'informai-je.

- Dès que t'es prête, je te suis.

- Et bien on va y aller alors.

- T'es d'accord toi on va chercher ta soeur?? Dis-je en chatouillant Adam.

- Bely!! Rit-il.

- Le verdict est tombé, au fait, repris-je en regardant mon fils, tu es sage ce soir, on a de la visite.

- Bonjour, content de voir que vous allez bien tous les deux, m'interrompt justement ce Owaren.

- Oui merci, bonjour.

- Tu la connais? Demande alors la femme qui l'accompagne.

- Occupe-toi de ta chieuse plutôt que de moi, bon j'y vais, à une prochaine fois peut-être.

- A la prochaine.

- Ah bah finalement t'avais raison.

- Oui c'était bien lui.

- Pourquoi t'avais l'air déçu quand il t'a ignoré tout à l'heure?

- Parce qu'il me rappelle quelqu'un.

KENZO

En fin d'après-midi je buvais une bière en attendant mon meilleur ami qui m'a appelé plus tôt dans la journée pour me dire qu'il venait avec Bérénice et la gamine pour tout m'expliquer.

- Kenzo ! T'es où?? Entendis-je ce que qui me fit sortir de mes pensées.

- Cuisine !

- Elle abuse cette garce, râle-t-il.

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Tu crois que c'est écrit baby-sitter sur mon font?

- Euh non, riai-je,mais pourquoi? M'étonnai-je en me tournant vers lui après avoir posé ma bouteille.

- En plus c'est une chieuse, cette gosse, continue-t-il de gronder.

- Bon tu m'explique?

- Attends, elle est capable de tout retourner, Ofélia ! Viens ici tout de suite !

- Ofélia? Qui c'est ça Ofélia?

- La gamine, hause-t-il les épaules.

- Ah tiens bonjour toi, dis-je en voyant arriver une fillette derrière lui. Elle ressemble à sa mère.

- C'est ce que je me tue à dire, enfin bref, Bérénice me l'a foutu dans les pates et elle s'est barrée sans que j'ai le temps de réaliser, elle m'a dit qu'elle m'appelait, mais je fais quoi moi avec ce truc?

- Arrête, ce n'est pas un truc, c'est une fillette, tu as quel âge?

- Trois ans et demi , répond fièrement la gamine.