- Ah bah te voilà.

- Evidemment, je t'ai dit que je te ferais pas faux bond.

- J'ai essayé de t'appeler.

- J'ai pas entendu. Qu'est-ce que tu voulais?

- Je voulais te demander de revenir un peu plus tôt je voulais te demander quelque chose.

- Oh et bien désolée, j'étais occupée.

-Finalement ton père est rentré plus tôt il m'a donc aidé, je voulais que tu m'aides pour installer le petit lit pour Amandine. Qu'est-ce que tu faisais?

- J'étais avec Thomas et Maël, mais quoi c'est quoi cette inquisition? Et puis t'as pas que moi comme enfant je te signale, pourquoi t'as pas demandé aux autres?

- Elle a raison, ne la sollicite pas autant, laisse-la donc profiter aussi de ses vacances avec ses amis, intervient Lou, avec Owaren depuis qu'elle est arrivée en ville il y a bien longtemps, même s'ils se sont quelquefois séparés, ils se sont finalement toujours remis ensemble.

- Désolée, je sais que je t'en demande beaucoup, admets ma mère. Mais j'ai libéré la maison pour ce soir afin que tu aies la maison avec les enfants et donc je n'avais personne pour m'aider.

- Comment ça? Il n'y aura personne?

- Non. Nélia est partie dormir chez Mélanie et Adam est chez un copain à lui.

- D'accord, merci.

- Comment tu vas toi sinon? Me demande Lou en me prenant dans ses bras.

- Je vais bien.

- Tu sais que tu peux venir me voir si tu veux parler.

- Je sais mais ca va, la rassurai-je. Elle s'est toujours montrée protectrice avec moi, sans doute parce qu'elle m'a vu grandir, elle a été ma nourrice les quatre premières années de ma vie après tout.

- Ne t'inquiète pas, ils seront sages.

- Je m'en fais pas.

- T'es sure que ça te va toute la nuit avec eux?

- Mais oui, vous n'allez tout de même pas reprendre le volant après une soirée qui risque d'être arrosée. J'en ai parlé avec maman, par contre demain ne rentrez pas trop tard, dis-je en les regardant toutes les deux. Je dois aller quelque part avec Maël il vient me chercher à quinze heure.

- Je suis rentrée, dis-je en refermant la porte derrière moi.

- Tori !! M'appelle la petite Amandine, accrochée à la table à dessin de mon père.

- Qu'est-ce que tu fiches ici? Lui demandai-je.

- Papa !!

- J'aurai deviné, attends-le il va arriver. Elle te dérange pas?? Demandai-je à mon père.

- Non, elle fait qu'attendre depuis qu'il est sorti.

- Pourquoi elle est pas avec les autres?

- Allen est dehors et sa mère discute avec la tienne là-bas, m'indique-t-il avec son crayon.

- Je vois, tu viens avec moi Amandine? On va attendre papa là-bas.

- D'accord, acquiesce-t-elle en venant vers moi.

Amandine deux ans et demi, elle est la fille d'Owaren, c'est justement d'elle que je parlais tout à l'heure, elle fait de l'asthme et s'il fumait près d'elle ce ne serait pas très bon.

- Dis-donc, j'espère que tu as pris ton doudou toi, parce que la dernière fois, tu l'avais oublié.

- Maman a pris doudou.

- Bien, souriai-je.

Elle est trop mignone contrairement à sa demi-soeur, Ofélia qui elle a un fichu caractère.

Je suis rentrée plus tard à la maison, en fait juste à l'heure que m'avait indiqué ma mère. J'ai traîné en ville avec les garçons avec qui j'ai beaucoup rit, comme toujours. Et j'ai promis à Maël de pas me dégonfler le lendemain.

En arrivant, j'ai pensé que peut-être j'étais un peu en retard en le voyant devant la maison.

- Bonjour Tori.

- Bonjour tonton, encore en train de fumer.

- Ouai comme tu vois.

- Je pensais être encore un peu en avance.

- Tu l'es nous sommes venus un petit peu plus tôt c'est tout.

- Ah d'accord.

- Tu vas bien sinon?

- Oui pourquoi?

- A cause de ta disparition au mariage.

-Ah, ça, ce n'était rien, faut pas t'en faire.

Owaren, meilleur ami de papa, il avait arrêté mais à recommencé à fumer et je ne cesse de lui rebalancer dans la figure qu'il devrait arrêter pour de bon.

- Hé tu rentres sans même m'embrasser.

- Quand tu auras fini et que tu sentiras plus le tabac on en reparlera.

- Humpf, on dirait Allen.

- Normal, tu pues la clope, dis-je en ouvrant la porte de la maison. Honnêtement arrête cette merde, ça sera mieux pour toi, et aussi pour elle.

- Je fume jamais quand elle est là, proteste-t-il.

- J'espère bien.

- Sinon qu'est-ce que tu fabriques ici? Me demande rapidement Thomas.

- Je me détends, enfin me détendais, parce que maintenant vous êtes là.

- Genre on te dérange?? Intervient Maël.

- Ca dépend si vous êtes en mode boulet ou pas. Et d'abord qu'est-ce que vous, vous faites ici?

- On te cherchait figure-toi. On, enfin non moi je voulais te demander quelque chose.

- A moi? M'étonnai-je.

- Ouai, tu me rendrais un service?

- Oula, ça dépend de ce que tu vas me demander.

- Tu voudrais bien être ma cavalière?

- Pardon?

- Anniversaire d'un cousin, je veux pas me pointer tout seul comme un crevard.

- Je lui dis que tu accepterais surement, intevient Thomas, après tout, moi j'ai joué le rôle au mariage de tes parents.

- T'étais déjà invité espèce d'andouille, ce n'est pas comparable. Levai-je les yeux au ciel.

- Ouai ouai c'est que tu dis.

- Bref, ce que tu me demandes là Maël, c'est d'y aller en tant que...

- Faire semblant d'être ma petite amie, oui. Termine-t-il à ma place.

- T'es sérieux? Pourquoi tu me demandes ça à moi?

- Parce que je peux pas demander à beaucoup de monde de faire semblant.

- Oui bah je sais pas, tiens pourquoi pas Ofélia? Proposai-je.

- Parce qu'elle est en froid avec toi, et qu'à choisir on te choisi toi et  surtout c'est avec toi qu'il veut y aller, lance Thomas.

- J'avais oublié qu'Ofélia refusait de me parler, soupirai-je. Bon que puis-je dire. C'est quand d'ailleurs?

- Demain. Je sais je m'y prends tard mais...

- Non c'est bon, d'accord, je viendrais et je jouerai le jeu. Ca pourrait être amusant.

- Hola señorita ! Me fait sursauter une voix masculine que je reconnais vite.

- Yo ! Ajoute une seconde voix, que je m'attendais à entendre après la première.

- Bande d'andouille, vous m'avez fait peur.

- Ca n'aurait pas été marrant sinon mon capitaine, ne peut s'empêcher de rire Thomas.

- Un coup vache en vaut un autre mon capitaine, surrenchérit Maël, le meilleur ami de Thomas, et un de mes très bon amis.

- T'aurais pas encore de travers la façon dont je t'ai réveillé la dernière fois? Rétorquai-je comprenant à quoi il faisait allusion.

- Oui mon capitaine.

- Il a pas aimé se faire réveiller à coup d'eau mon capitaine, ajoute Thomas.

- Ca t'apprendra à t'endormir dans mon lit au lieu de ton sac de couchage, crétin.

- J'étais plein, j'ai pas fait exprès, je te l'ai déjà dit.

- Même, et puis imagine la tête de mes vieux s'ils étaient entré.

- On en a déjà parlé. Je suis désolé.

- C'est bon allez, ne restez pas debout avec cet air, on va vous prendre pour des fous. Et arrêtez donc de m'appeler capitaine, c'est quoi encore ce nouveau délire, soupirai-je alors qu'ils s'installent chacun d'un côté.