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    Une sonnerie que je reconnais être celle de mon téléphone portable me tire de mon sommeil. J'avais remis ma sonnerie au cas ou Thomas me rappelle, pour ne pas le rater.

    Mais comme une idiote j'ai laissé ce fichu portable sur ma coiffeuse. Je me dépêche de sortir des couvertures afin d'aller le récupérer, la sonnerie finira par réveiller Charlie sinon.

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    Le temps d'arriver il avait arrêté de sonner mais un texto est arrivé aussitôt.

    Alix dès que tu vois ça rappelle-moi.

    Plus intriguant que ça je ne connais pas, je m'exécute donc.

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    - Alix? Tu dormais?

    - Oui, j'ai pas eu le temps de décrocher dans les temps.

    - Désolé de te réveiller, je m'inquiète après ce qu'on vient de me dire.

    - Quoi?

    - Charlie est autorisée à sortir si tard?

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    - Non biensûr que non.

    - Pourtant elle est sortie, celui qui vous surveille m'en a informé.

    - Quoi? t'es sûr?

    - Oui, va vérifier, rappelle-moi après si besoin.

    - D'accord.

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    Je me suis rendue compte très vite qu'il avait raison, Charlie n'était pas dans sa chambre. Je suis quand même allée vérifier dans les autres pièces mais elle n'était nullepart, alors au lieu d'appeler à nouveau Thomas, c'est elle que je me décide à appeler.


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    Finalement ma sortie n'a pas eu le résultat voulu, pourtant il en a bien eu un, je me suis rendue compte que ma carapace avait laissé passé quelqu'un. Ce qui m'avait empêché de continuer mon petit jeu avec Alex.

    Mon portable qui vibre contre ma peau me fait sursauter, il est tard et mon coeur se serre, je l'extirpe d'où il est et reste figée devant l'écran.

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    Alix avait vu que j'étais sortie... Il me fallait maintenant trouver un beau mensonge à lui raconter.

    Je décroche enfin et me prépare à recevoir des cris et reproches.

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    - Allo.

    - Charlie, ou est-ce que tu es à cette heure-ci?

    - Je fais comme toi tu vois, je prends mes aises.

    - Et ça veut dire quoi ça? Tu es où au juste? Rentre immédiatement.

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    - Je peux pas, je suis en bonne compagnie, mentis-je.

    - Quoi?

    - Tu veux les détails? Je suis avec mon copain. C'était la seule idée qui m'étais venue et pour laquelle je pense que la punition serait moindre.

    - La prochaine fois tu m'en parleras au lieu de partir en pleine nuit comme ça, dis-lui de te ramener immédiatement.

    - Va prendre tes cachets, tu vas péter un plomb.

    - Charlie !

    - Destresse mémé je vais rentrer.

    J'ai raccroché et j'ai enchaîné en appelant le seul le premier qui me soit venu en tête pour qu'il m'aide.

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    - Allo? Décroche-t-li d'une voix ensommeillé.

    - Désolée, je te réveille?

    - Charlie?! S'exclame-t-il d'une voix tout à coup plus clair. Qu'est-ce qui se passe?

    - J'ai besoin d'aide, tu peux faire quelque chose ? Sans me poser de questions.

    - Si je peux, il se passe quoi?

    - Ramène-moi des vêtements potables, s'il-te-plaît.

    - Quoi?

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    - Je t'expliquerai, je suis pas loin de chez vous, tu peux m'aider?

    - J'arrive, t'es où?

    - Près du parc, merde, laissai-je échapper en voyant sur le trottoir celui  qui est la cause de tout ça.

    - Quoi?! S'inquiète-t-il.

    - Byron, dépêche-toi, je peux pas rester là.

    - Qu'est-ce qui se passe?

    - C'est... Le voir me regarder en souriant me fait froid dans le dos et j'en oublie de répondre.


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    - En voilà une surprise, lance Liam en train de traverser la route.

    - Dégage de là Liam.

    - Charile ? S'intrigue Byron toujours au le téléphone.

    - La route est à tout le monde, continue Liam.

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    - Justement j'ai pas besoin de la partager avec un con comme toi.

    - Mais moi je veux partager avec toi, j'ai deux trois trucs à voir avec toi.

    - Barre-toi Liam.

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    - Quelle agressivité.

    - Je suis vraiment pas d'humeur à te parler.

    - T'as bu?

    - Ca, ca te regarde pas.

    - Hé bé ça se dévergonde, tu picoles, t'es dehors en pleine nuit et vu comme t'es habillée je suis pas sûre que ce soit tout.

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    - Ce que je fais de ma vie ne te regarde plus depuis que tu es une ordure.

    - Et c'est reparti.

    - Dès que je te vois j'ai envie de gerber alors dégage de ma vue et de ma vie c'est encore mieux.

    - J'en ai vraiment pas envie, dit-il en m'empoignant alors que je le dépassais pour m'attirer plus loin, hors de la route.

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    - Lâche-moi ! Pour qui tu te prends au juste?

    - Allez tu vas pas me la faire à moi, si tu réagi comme ça c'est que tu as toujours des sentiments pour moi,  après tout je suis ton premier.

    - Même pas en rêve.

    - Ah si j'étais ton premier ça c'est sûr.


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    - Ce que je veux dire c'est que je ressens rien pour toi à par le dégout le plus total, et que tu as été mon premier me débectes encore plus. Et tu ferais bien de me lâcher on va venir me chercher.

    - C'est ça oui, à cette heure-ci, tu me feras pas croire ça.

    C'est là que j'ai réalisé que j'avais pas raccroché et qu'en plus mon téléphone n'était plus dans ma main.

    - Bon et au lieu de me faire chier si tu commençais par me lâcher !

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    - Je suis pas fou, si je te lâche tu vas te sauver.

    - Mais qu'est-ce que tu me veux à la fin !

    - Tu le sauras bien assez tôt.

    - T'as l'air d'un psychopathe.

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    - T'as pas de chevalier servant aujourd'hui, ressert-il sa prise sur mes bras avant de se placer devant moi, t'as toujours été ma préférée.

    - Tu t'es cru dans un film ou quoi? Je suis pas ton jouet.

    - Ca, c'est ce que tu crois.

    - Je vais finir par porter plainte si tu me lâches pas.

    - Tu le feras pas, juste parce que c'est moi.

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    - Elle aura pas besoin, je vais te briser en deux, résonne une voix dans mon dos.

    - T'es qui toi? Décidemment, reprend-il dans ma direction, toujours quelqu'un pour me faire chier autour de toi.

    - Lâche-la, cingle une nouvelle fois l'homme dans mon dos.

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     - Tu te crois ou ? Je parle avec ma copine.

    - Elle est pas d'accord avec toi.

    - Aidez-moi s'il vous plaît, suppliai-je alors qu'il se rapproche de nous.

    - T'en fais pas, je vais m'occuper de ce microbe.

    - Genre, il croit qu'il me fait peur le mec.


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    L'instant d'après l'homme attrapait Liam par les cheveux en le frappant au visage.

    -  T'as besoin de retourner à l'école? Tu comprends ce qu'on te dit?

    - Lâche-moi connard.

    - Elle t'a demandé combien de fois de la lâcher? Tu peux rêver pour que je te lâche.

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    - Charlie ! C'est qui ce type? Dis-lui de me lâcher.

    - Déjà tu vas te calmer et lui parler meilleur , ensuite qui  je suis ça te regarde pas.

    - Vas-y dégage enfoiré, grogne Liam en essayant de s'échapper de son emprise.

    - L'enfoiré ici je pense que c'est toi.

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    Plus j'entendais sa voix, plus j'étais sûre de l'avoir déjà entendu sans me souvenir de où.

    Pendant ce temps les deux se battent, enfin Liam essaie surtout d'esquiver l'autre.

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    - Putain Charlie t'as embauché des garde du corps ou quoi?

    - Non mais je devrais si tu continues à me harceler comme ça.

    - La prochaine fois elle va te dénoncer aux flics, tu devrais rentrer chez toi et retourner à l'école sale mioche.

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    - Je peux savoir qui vous êtes?

    - Un ami...dis toi juste que je suis un ami.

    - De qui?

    - Alix.

    - Pourquoi j'ai l'impression de connaître votre voix?

    - C'est pas la première fois que je te sauves les miches, rit-il avant que son regard ne se tourne vers la droite et que je l'imite.


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