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    "- Pas y aller !

    - Charlie, ne sois pas comme ça.

    - Tonton, c'est obligé ? Elle a pleuré toute la nuit à la maison.

    - Je sais bonhomme mais je peux pas faire autrement.

    - Pas y aller ! Rester ici.

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    - Allez ma puce ne pleure pas ça va aller.

    - Elle va être triste si tu fais ça , elle peut rester à la maison ! Regarde comme ellle s'agrippe.

    - Non on doit l'éloigner, et avec un peu de chance elle se souviendra de rien, elle est encore si petite.

    - Papa... me laisse pas...

    - Je suis désolée mon coeur, mais je dois te mettre à l'abri.

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    - Tu vas revenir?

    - Pour l'instant tu vas devoir partir, mais n'oublie pas que papa t'aime très fort.

    - T'aime aussi.

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    - T'inquiète petit papillon, même si lui il ne vient pas, moi je viendrais te voir, alors attends-moi.

    - Viens avec moi.

    - Je peux pas, mais quand je serais grand je viendrais."

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     Je me suis réveillée et les larmes se sont échappées. J'avais une étrange douleur au coeur. J'ai horreur de me sentir comme ça. Après avoir pleuré pendant des heures à cause de Liam à présent c'est autre chose qui me fait pleurer... Quelque chose que je n'arrive pas vraiment à définir... le manque peut-être.


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    Mon dimanche s'est passé exactement comme je le craignais Jackson a insisté pour qu'on passe la journée ensemble et rien que nous deux. J'ai donc dû laisser Charlie sans savoir si elle allait bien et ça m'a tracassé une bonne partie de la journée. Heureusement elle m'a envoyé un message me prévenant qu'Amélia était venue la chercher pour la sortir.

    Aujourd'hui lundi c'est le premier jour de ma semaine sans Jackson et je suis bien contente d'avoir du travail pour m'empêcher de trop penser. Parce que plus j'ose me concentrer sur ça, plus l'idée de quitter Jackson et Thomas me semble la meilleure idée.

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    Mais me retrouver seule ne m'enchante pas. Je ne peux donc pas m'empêcher de pousser un gros soupir en posant on regard sur ma bague. En m'habillant ce matin j'hésitais à la garder à mon doigt mais la peur que Luke le remarque et le rapporte à son frère m'a fait la mettre. Il ne faut pas qu'il s'angoisse alors qu'il est parti pour le travail, si je dois mettre un terme à notre relation je dois le faire en face à face.

     - Je m'en vais, me sort de mes pensées maître Deweet. Vous pourrez y aller aussi.

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    - D'accord je termine ça avant.

    - C'est bien d'être sérieuse, sourit-il en se dirigeant directement vers l'ascenseur, mais le ne soyez pas trop non plus. Vous êtes arrivée très tôt ce matin.

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    - C'est juste que j'avais quelques trucs à rattraper, mentis-je. Je voulais juste maintenir mon esprit occupé.

    - Bon alors je vous dis bonne soirée.

    - A vous également.

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    - Déjà l'heure de rentrer, soupirai-je, je n'ai pas vu ma journée passer.

    Mon téléphone se met à vibrer faisant du bruit dans le tiroir dans lequel je l'avais mis, je me suis levée pour aller décrocher, supposant que c'était Jackson. Il avait appelé déjà trois fois depuis son départ hier soir.


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    Mais le numéro qui s'affiche et celui qui commence à me sembler familier, Thomas. J'hésite un instant avant de répondre mais fini par le faire, ne trouvant pas de raison de l'ignorer.

    - Ne raccroche pas ! Dit-il alors que je viens à peine de porter le téléphone à mon oreille.

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    - C'était pas mon intention, je savais que c'était toi, j'ai quand même décroché.

    - Tu n'as pourtant pas encore mémorisé mon numéro dans ton téléphone.

    - Pas la peine, je le reconnais, bon et si tu me disais pourquoi tu m'appelles? Je suis encore au travail.

    - Ah tu n'as pas fini, l'entendis-je soupirer.

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    - Pourquoi?

    - J'avais besoin de te parler de quelque chose, tu peux venir chez moi? Ou alors ton mec va s'inquiéter si tu ne rentres pas?

    - Jackson n'est pas en ville pour quelques jours, dis-je avant de le regretter aussitôt, lui fournir cette information risque de me jouer des tours.

    - Parfait alors viens chez moi quand tu as fini de bosser, c'est important.

    - Tu veux vraiment parler? De quoi?

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    - Au téléphone?

    - Donne moi une bonne raison de venir.

    - C'est pour mes recherches, tu as peut-être des informations que je n'ai pas.

    - Tu veux dire pour...

    - Oui. Je sais que c'est malvenu de t'en parler mais on m'a conseillé de vérifier avec toi.

    - Tu connais mon avis pourtant sur cette histoire, dis-je en allant éteindre tout ce que je faisais sur l'ordinateur.

    - Je ne cherche pas à te convaincre, et puis j'ai surtout envie de te voir, avoue-t-il finalement.

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    - J'arrive.

    - Maintenant?

    - Oui, on doit discuter.

    - Je t'attends.

    - Ne te fais pas d'illusions, je viens discuter.

    - J'ai saisi, à tout de suite.


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    Après les cours j'ai traîné en ville un moment avec Amélia mais en rentrant j'espèrais tomber sur ma soeur, ce qui n'est pas le cas, et c'est en vérifiant dans sa chambre que j'en ai la certitude, elle n'est pas à la maison et n'est visiblement pas rentrée du travail. En plus elle ne répond pas à son portable je m'inquiète un peu.

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    - Mais où elle est, soupirai-je en rejoignant Amélia sur le palier.

    - Luke est à la maison non? Il sait peut-être.

    - Oh pas bête je vais aller voir s'il est dans sa chambre.

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    - Je vais t'attendre en bas, j'ai soif.

    - D'accord, j'arrive.

    - J'espère que tu pourras la convaincre quand tu l'auras trouvé.

    - J'espère aussi.

    Amélia m'a été très utile pour me remonter le moral, savoir Liam dans les parages m'a vraiment anéantie. Mais son départ à elle plus qu'iminent prend le dessus aujourd'hui. Dès demain je me retrouverais sans elle au lycée et c'est une idée qui me déplait beaucoup.

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    J'ai toqué à la porte de Luke mais sans réponse je décide de l'ouvrir, sa moto était devant la maison alors à moins qu'il soit sorti à pied il doit être ici.

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    - Et bien d'accord, compris-je en ouvrant la porte et en le constatant endormi. C'est qu'ensuite que j'ai remarqué sa tenue. Et un sourire amusé se dessine alors sur mon visage, je suis sure qu'en arrivant un peu plus tôt je l'aurai surpris lui et sans doute Jazz dans une situation plutôt gênante.


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    - Elle est déjà partie? Dis-je assez fort pour que ça le réveille.

    - Quoi? Baille-t-il.

    - Je doute que tu dormes en caleçon juste pour faire genre. Et comme t'es tout seul c'est facile de deviner que ce n'était pas le cas avant.

    - Bien vu Sherlock. Qu'est-ce que tu me veux?

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    - Ma soeur, tu sais pas où elle est?

    - Alix a téléphoné il y a pas longtemps, c'est d'ailleurs pour ça que Jazz s'est sauvé, baille-t-il.

    - Ah et qu'est-ce qu'elle a dit?

    - Qu'elle devait voir une amie et qu'elle rentrerait un peu plus tard.

    - J'ai plus qu'à l'attendre alors, soupirai-je, elle répond pas à son portable.

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    - Tu peux dégager maintenant?

    - Quoi ça te défrise que je te vois en caleçon? Tu sais pourtant que c'est pas ça qui me choque.

    - Arrête de parler comme ça, franchement ça te va pas.

    - Ca va je te laisse ou tu vas m'énerver.

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    Dans les escaliers j'ai pu comprendre qu'Amélia était au téléphone je suis donc descendue sans faire de bruit pour attendre qu'elle finisse.

    - Je suis chez Charlie. Non j'ai pas envie de rentrer. Parce qu'on part demain et qu'à cause de vous après je la verrais plus.

    Ses parents...

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    - Quoi?! Non !  Vous pouvez pas me faire ça. On avait déjà prévu, il fallait juste demander à sa soeur... mais... papa... papa s'il te plaît me fait pas ça.

    Un complication apparemment...

    - Non pas maintenant ! C'est trop tôt ! Passe moi maman. Elle, elle va comprendre. Non je veux pas on a encore besoin d'un peu de temps. Mais papa...

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    A l'écouter parler à au son qui sort de son téléphone, la voix agacé de son père, je devine de quoi il s'agit... Il lui somme de rentrer tout de suite.

    - Rah, ça va, ça va, j'arrive arrête de crier, conclut-elle avant de raccrocher.

    - Tu dois rentrer?

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    - Ah tu étais là? Oui mon père m'a annoncé joyeusement que finalement en partait demain matin.

    - Je peux pas venir chez toi cette nuit alors, grimacai-je. C'était la raison pour laquelle on cherchait ma soeur, lui demander la permission.

    - Non, j'ai fait ce que j'ai pu mais il veut que je rentre pour qu'on boucle tous les cartons. On part tôt.

    - Mais...et nous...

    - Je sais... déjà tu viens chez moi en même temps ? On va tenter le tout pour le tout.

    - Evidemment.


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