En sortant de la chambre des enfants, j'ai entendu la porte d'entrée, ils sont en train de partir, je me suis donc rendue dans notre chambre chercher de quoi me vêtir pour la nuit, et aller ensuite à la salle de bain. Evitant ainsi Cole encore quelques minutes.

Il exige que je porte des nuisettes en ce moment et même si ça m'ennuie, quand je dois me lever en pleine nuit pour les enfants, je préfère abdiquer.

- Kat', entendis-je froidement ce qui me dit sursauter.

- J...Je vais aller prendre ma douche, déglutis-je.

- Non, je crois pas non.

- Qu'est-ce qu'il y a?? Tentai-je.

- Tu te moques de moi?? T'as vu tes gosses aujourd'hui? Que va penser mon frère?

- Arrête, tu sais très bien qu'ils n'ont rien fait.

-Qu'est-ce que j'en ai à battre ?? Cingle-t-il en s'approchant rapidement.

- Hein? Qu'est-ce que j'en ai à faire? Je ne veux plus qu'ils râlent quand on reçoit, c'est si compliqué?? Dit-il en me plaquant contre la porte que j'avais refermer quelques secondes plus tôt.

- Ils sont petits, ne leur demande pas ça.

- Je ne leur demande rien à eux, c'est à toi que je le dis, fais attention Kat, fais bien attention, et puis, au fait, ton cher Angel est-il bien reparti dans sa cambrousse? Ou va-t-il falloir que je me fache??

- Que... Déglutis-je.

- Et oui, je suis repassé à la maison pendant que vous étiez au parc, je vous ai vu discuter, j'espère pour toi que c'est tout.

- Il est juste venu prendre de mes nouvelles, il est reparti, ne te fais pas des idées.

- Oh je m'en fait pas, je sais très bien qu'il est reparti quand vous êtes arrivés ici. Mais tu aurai du me le dire, et pour ça, va falloir payer.

- Arrête Cole, pris-je peur, je vois Nadia demain. Si je peux pas me plier en deux sans grimacer...

- Je te stoppe tout de suite, ce n'est pas ce que j'ai en tête ce soir.

Alors là, j'ai compris, chez lui il n'y a que deux solutions, si ce n'est pas de me frapper alors c'est l'autre.

- J'aime pas le regard que tu me lances, qu'est-ce que tu veux?

- T'as deux minutes pour virer tes fringues et t'allonger sur le lit,sur le ventre biensur.

- Non...

- Tu préfères que je te frappe au ventre jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer? Non parce que là, je suis très mauvaise humeur.

- Non, soufflai-je, il fait toujours ce qu'il dit et s'il ose me dire ça, c'est que j'ai fait quelque chose qui lui a déplu... Même si je suis pas convaincue qu'Angel soit la seule cause à son état.

Je m'exécute, pendant qu'il m'imite, je remarque très vite qu'il est déjà en érection ce qui ne me dit rien qui vaille.

- Et ne crie pas, tu voudrais pas réveiller tes enfants, ajoute-t-il en me pénétrant avec violence, je me mords la lève inférieure pour ne pas hurler.

-  Arrête Cole, tu me fais mal... Suppliai-je.

- Non , la prochaine fois, tu n'essaieras pas de me cacher des choses.

- Je ne suis pas ton objet, tu ne peux pas faire ce que tu veux de moi. Essayai-je de protester, en vain, il m'ignore, je sais bien que plus je vais me défendre et plus ma nuit me paraîtra longue. Il y a bien longtemps qu'il a cessé d'être délicat avec moi, choisissant lui-même de ce qu'il voulait.

- Ta gueule, je veux plus t'entendre.

=> Lyddia: C'est différent, moi je préfère, rien qu'a cause des bugs en  moins lol puis il est très personnalisable :)

KENZO

Le week-end est vite passé, Owie est allée ramené Cory à sa mère le dimanche après le déjeuner et il a passé le reste de la journée avec moi. J'étais contente de voir mon fils et impatient de le voir à nouveau.

Mais aujourd'hui, lundi, c'est une toute autre affaire, on est en début d'après-midi et si je suis allongé sur la banquette de ma chambre ce n'est pas par pur bonté d'ame, c'est parce que ma kiné est venue. Parce que je me déplace pas là-bas, donc elle vient ici faire quelques exercices pour que mes muscles ne s'atrophient pas, elle est partisante pour dire que je pourrais remarcher un jour, tout ça parce que depuis quelques temps je ressens un peu ses massages, même si c'est vaguement, pour elle c'est bon signe . Moi, honnêtement, j'en sais rien, je veux pas espérer pour être déçu. Mais bon en tout cas elle vient deux fois par semaine, et en ce moment elle s'est éclipsé pour répondre à un appel, je soupire, impatient qu'elle revienne et qu'on en finisse.

- C'est quand tu veux !! Grondai-je. Lassé de tout ça, je n'ai qu'une envie c'est de me retrouver seul pour faire une sieste. Je suis épuisé d'une mauvaise nuit.

- Ca va, ca va, j'arrive, c'était pas la peine d'en faire une montagne.

- T'en as encore pour combien de temps?

- Une demi-heure, pouruqoi?

- J'ai besoin de dormir.

- Je vais te masser, tu pourras t'endormir, si tu veux.

- Mouai. T'aurai pu ne pas dormir.

- Kenzo, il fallait que je prenne cet appel, mon fils ne voulait pas aller à la sieste.

- Il est pas à l'école? M'étonnai-je.

- Non, il tousse un peu, je l'ai confié à ma mère pour pouvoir travailler mais j'ai besoin de savoir comment il va.

- Bon si c'était pour Thomas, je ne dirais rien.

- Merci.

- Bon voyons voir ça, dit-elle en se mettant à califourchon sur moi pour me masser le dos.

- Lena, soupirai-je, c'est pas mes épaules mais mes jambes qui ont besoin d'être massées.

- T'as l'air fatigué, laisse-moi faire.

-...

- Arrête de faire ton bougon Kenzo, relaxe.

- Je vais avoir du mal si tu reste comme ça.

- Comme quoi??

- Fais pas ton innocente Lena.

- Arrête, qu'est-ce que j'ai fait??

- T'as vu ton décolleté? Honnêtement, tu vas me faire croire que tu t'habilles comme ça tout le temps.

- Non...je...

- Tu rien du tout, tu vas faire demi-tour et t'occuper de mes jambes, j'ai envie d'aller me coucher, et de toute façon, te fait pas d'idée, il se passera rien.

- Je me fait pas d'idées, souffle-t-elle en s'exécutant pourtant, tu sens ça?

- Légèrement, alors à quoi tu joues?

- Je sais que je te plais, et j'aime pas que tu l'ignores, ça fait trois ans qu'on se connaît, je sais ce que je dis.

- Occupe-toi donc du massage, changeai-je de sujet.

- Et là tu sens?

- Non.

- Ok.

- Arrête de t'imaginer que je vais tout récupérer Lena ça fait longtemps que je ne crois plus au père Noël.

- Que de pessimiste, en trois ans tu as quand même récupéré quelques sensations, au départ tu sentais plus rien du tout.

- La belle affaire, à quoi ça va me servir de sentir mes jambes mais de plus pouvoir m'en servir.

- Ca prendra le temps que ça prendra, mais ne baisse pas les bras.

- Facile à dire c'est pas toi qui se coltine ce truc depuis quatre ans et qui subit ces fichues opérations.

- Mais c'est moi qui vais t'aider à récupérer, dit-elle, trop sure d'elle à mon goût.

Quelques minutes de silence plus tard, je commencais à sombrer jusqu'à m'assoupir, si elle a besoin de moi, elle me  réveillera de toute façon.

Ce sont des mains, surement les siennes, sur mes hanches, qui m'on finalement réveillées, si elles étaient restées bien sage, je n'aurai rien dit, mais je l'ai senti glisser vers l'avant.

- Lena, arrête.

- ...

- Tu croyais quoi? Que j'allais te laisser faire? C'est mal me connaître.

- Quand tu dors, tu me repousses pas au moins.