• ☼○ 360 ○☼

    - Allo? Décrochai-je à bout de souffle après avoir couru dans les escaliers.

    - Ce qu'on dit est vrai, tu es enfin de retour au bercail, entendis-je une voix qui ne m'a pas du tout manquer mais que je reconnais tout de suite.

    - Toi? Comment tu connais ce numéro? Serrais-je les poings. Et pourquoi tu reviens alors que tu nous as laissé tranquilles tout ce temps?

    J'entends un rire qui paraît presque diabolique et qui me glace le sang.

    - Arrête de rire vieux porc !

    - Je ris parce qu'apparemment on t'a menti.

    ☼○ 360 ○☼

    - Quoi?

    - Je suis jamais parti, dit-il d'une voix glaciale.

    - Menteur.

    - Bon c'est vrai que j'aime t'avoir personnellement au téléphone alors tu es la seule qui puisse entendre ma voix, les autres eux, ils ont le droit à des courrier.

    - Mais qu'est-ce que tu nous veux à la fin?

    - Vous voir vous agiter comme des fourmis en vous demandant qui je suis et ce que je veux.

    - Tu es un pervers pathétique tu le sais?! Va crever en enfer et lâche-nous ! raccrochai-je.

     ☼○ 360 ○☼

    - Béa tout va bien? Lance Damian dans mon dos.

    - J'hallucine, déglutis-je.

    - Qu'est-ce qui se passe ? C'était qui au téléphone? Tu avais l'air agité.

    - Ce sale pervers.

    ☼○ 360 ○☼

    - Qu'est-ce que tu racontes? Personne ne s'est manifesté depuis que t'es partie.

    - Apparemment il s'amuse à me tourmenter, et visiblement tout le monde me baratine depuis mon départ, il n'est jamais parti.

    - Béa, qu'est-ce que tu racontes?

    - Est-ce que tu savais qu'il était toujours là? Est-ce que tu le savais? Ne mens pas Damian.

    ☼○ 360 ○☼

    - Calme-toi. Essaie-t-il de me rassurer en passant ses bras autour de moi.

    - Réponds-moi Damian, pourquoi ils m'ont tous dit qu'il s'était pas manifesté alors qu'il me dit le contraire?

    - Tes parents nous ont fait promettre que tu ne devais rien savoir. Pour ta propre sécurité. Dit-il calmement. C'était une bonne idée et tout le monde a été d'accord avec ça. La preuve tu étais tranquille.

    - Je veux pas que ça soit comme ça, je veux pas devoir rester enfermée à la maison, je pourrais pas le gérer encore une fois. Danika n'a pas besoin de ça, m'accrochai-je à lui.

    ☼○ 360 ○☼

    - Ne panique pas. Tu devras parler à tes parents.

    - C'est pour ça alors que maman m'a fait suivre, pour être sûre.

    - Thomas a mis en place la sécurité de tout le monde, quand on sort il y a toujours quelqu'un.

    - Pourquoi personne ne m'a rien dit?

    - Tu viens de rentrer. Et je parie que tu as quelqu'un qui te colle aux basques comme là-bas depuis que tu es rentrée.

    ☼○ 360 ○☼

    - Je comprends pourquoi tout le monde avait peur parce que je disais pas pour le père de Danika, si ce gars rode toujours.

    - Ils ne pouvaient pas t'en parler. Leur en veut pas.

    - Je leur en veux pas, je suis mal placée, mais j'ai un peu peur là, le gars sait que je suis rentrée, comment il le sait?

    - Une bonne question, on va devoir parler à Thomas de tout ça.

    - Tu peux rester jusqu'à ce que les parents arrivent? Je veux pas rester toute seule maintenant.

    - J'avais pas l'intention de partir alors calme-toi ça ne te ressemble pas, je veux voir la Béa qui m'engueule pas qui tremble de peur.

    - Tu as raison, je dois me ressaisir c'est pas un obsédé du téléphone qui doit me faire peur.

    - Voilà je préfère ça.

    On est resté plusieurs minutes comme ça, le temps que je me calme et je ne peux pas nier que ça m'a rendu nostalgique d'être dans ses bras. L'odeur de son tabac et la chaleur de ses bras m'ont manqué je dois bien me l'avouer.

     

    Aujourd'hui si je me souviens si bien de cette période c'est parce que ce fut l'arrivée officielle de Danika dans la famille. Mais pas seulement , ce fut une période déterminante et pas seulement pour ma fille et moi.

    ☼○ 360 ○☼


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  • ☼○ 359 ○☼

    - Par quoi tu veux commencer? Lui demandai-je alors qu'on est sorti de la chambre.

    - Par le début?

    - Que veux-tu dire par le début?

    - Il y a une chose dont je sois sûre.

    - Laquelle?

    - Je suppose qu'elle porte ton nom mais j'aimerais que ça change. Je voudrais la reconnaître pour qu'elle porte le mien, enfin si tu le veux bien.

    - Aucune objection. Elle est ta fille, quoi qu'il arrive ça ne changera pas.

    - Merci. Je te l'ai dit je ne vais pas la renier, je ne sais juste pas quel rôle je vais avoir dans sa vie.

     ☼○ 359 ○☼

    - Il est là le problème, soupirai-je. Je suis consciente qu'on va devoir aborder un sujet délicat pour savoir ça.

    - Le sujet de relations, complète-t-il. C'est sûr qu'il faut qu'on passe par là.

    - Oui enfin les tiennes surtout parce que j'ai entendu que tu as toujours quelqu'un de passage donc est-ce que tu peux l'inclure dans ta vie? Parce qu'elle, elle n'est pas de passage si tu l'acceptes tu dois le faire réellement.

    - J'ai personne en ce moment... dit-il l'air plutôt gêné ce qui m'amuse un peu je dois l'avouer.

    - Tu te sens mal à l'aise de parler de ça avec moi? Tu ne dois pas, on est là pour parler de notre fille. Et puis tu es bien allé voir ailleurs lorsque j'étais là alors ce que tu as pu faire quand j'étais pas là, peu importe.

    - Celle-la, je l'avais pas vu venir.

    - Désolée mais fallait que je le dise. Mais revenons en à Danika. Ta vie est assez décousue mais pour quelqu'un qui ne voulait pas se poser l'année dernière ça reste logique.

    ☼○ 359 ○☼

    - Là aujourd'hui si je veux être honnête, je me sens complètement paumé.

    - Faut dire que tu t'es découvert père que depuis hier, je peux comprendre, mais qu'est-ce que tu vas dire à tes parents tout à l'heure? Tu as dit qu'il fallait montré qu'on était capable de gérer sans eux, prouve-le. Pour ma part je veux bien discuter de tout ce que tu veux.

    - On peut supposer que je vienne de temps en temps pour m'habituer à elle dans un premier temps puis voir par la suite dans une régularité.

    - Une bonne idée. Elle n'est pas sauvage mais bon tu n'es pas très doué avec les enfants, il va falloir que tu apprennes.

    - Tout à fait.

    - On arrive à parler comme des gens civilisés quand tu montes pas sur tes grands chevaux.

    ☼○ 359 ○☼

    - Je t'ai dit que j'étais désolé pour hier, vient-il face à moi.

    - On peut éviter de parler de ce que tu as dit hier? De toute façon tu es toujours comme ça je me demande pourquoi ça me surprend encore.

    - A voir ta réaction, il y a quelque chose que j'ai dit qui t'a dérangé plus qu'autre chose, qu'est-ce que c'est?

    - Je fais allusion à ce que tu as dit face à Ben, haussai-je les épaules.

    ☼○ 359 ○☼

    - Quoi qu'est-ce que j'ai dit?

    - Ne me demande pas de le répéter.

    - Oh, attends tu fais allusion à ça? Quand j'ai dit que je t'aimais? Mais c'est la vérité, je sais que je t'ai blessé plus qu'à ton compte mais c'était vrai. Je n'ai pas dit ça pour me sauver la face.

    - Je sais, seulement pendant tous ces mois je m'étais faite à l'idée que je n'étais qu'un divertissement pour toi, en plus quand on a parlé au parc plus tôt tu n'as rien dit pour me sortir cette idée.

    - Je suis un connard, on aura compris. Mais mes sentiments pour toi étaient réels et j'étais vraiment désespéré quand tu es partie, je sais pas comment j'ai pu faire une telle erreur et te blesser comme ça, je suis conscient qu'aujourd'hui les choses ont changées à cause de moi.

    ☼○ 359 ○☼

    - De toi je n'attendais qu'une chose, que tu dises qu'avec moi tu te voyais un avenir. Mais au lieu de ça tu persistais à dire que tu te voyais pas t'installer. Alors comment tu voulais que je t'infliges un bébé?

    - Je m'en veux aujourd'hui parce que si j'avais pas été aussi bête tu m'aurais dit pour le bébé et j'aurais été avec toi, au lieu de ça tu es partie, tu l'as eu seule et tout est différent maintenant.

    - C'est comme ça Damian on refera pas le passé, on peut juste s'arranger avec le présent.

    - Pourquoi est-ce que tu as tenu à me protéger alors que je t'avais blessée? Je n'arrive pas à comprendre.

    Le téléphone résonne dans la maison interrompant ainsi la discussion un peu trop sérieuse.

    - Je vais décrocher, je reviens, partis-je en courant.


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  • ☼○ 358 ○☼

    - Je me demandais où t'étais passé, dis-je en retournant dans ma chambre une fois Nolhann parti.

    - Je l'ai entendu râler et je lui ai rendu sa tétine elle semblait la réclamer.

    - Merci. Oui c'est une chose à savoir sur elle, elle a du mal à dormir sans.

    - Ok, hey il est toujours là ce gars. D'ailleurs pourquoi il est à L.A. si j'ai suivi l'histoire du l'as rencontré à New York.

    - A la base c'est un ami d'une amie et elle, elle vit ici donc il est venu pour lui rendre visite. Hier il m'a ramené mon passeport, aujourd'hui il m'emprunte du matériel photo, voilà t'es content?

    .- Ah ok.

    ☼○ 358 ○☼

    - Tu te montres plutôt curieux mais je pense que ce n'est pas ce qui t'amène ici.

    - Ce qui m'amène c'est elle, je voudrais qu'on en parle.

    - C'est la question du jour, d'ailleurs tu sais que ta mère est passée ce matin?

    - Elle m'a prévenu, je sais aussi qu'ils vont revenir tout à l'heure.

    - Ah t'es au courant.

    ☼○ 358 ○☼

    - Je suis convié, apparemment ils ont décidé qu'on devait dîner tous ensemble ce soir. Tu savais pas? 

    - J'ai pas vu mes parents ce matin, ils étaient partis quand je suis descendue avec la petite.

    - Ah et bien te voilà informée, ma mère vient de m'appeler. Apparemment ils veulent savoir quel bout va devant.

    - Bizarre elle ne m'a rien dit ce matin.

    - Je crois que l'idée vient de mon père, il veut toujours mettre les choses à plat.

    ☼○ 358 ○☼

    - Ils sont marrants eux, on en a pas encore discuté entre nous pour commencer.

    - Pourquoi tu crois que je suis là? Je voulais pas qu'on ait l'air de deux cons tout à l'heure du coup je suis venu. Ils nous prennent pour des enfants il faut leur montrer qu'on peut se débrouiller sans leur avis.

    - Je suis d'accord, mais pourquoi tu m'as pas appelé?

    - Vérifie tes messages. J'ai appelé et en voyant que tu répondais pas et puisque je bosse pas cet après-midi je suis venu directement.

    - C'est vrai je suis en silencieux, grimacai-je.

    ☼○ 358 ○☼

    - Bref, mais j'y pense depuis quand tu mets des lunettes toi?

    - Oh c'est juste de repos mais j'ai des migraines donc je préfère les garder pour le moment, dis-je, j'avais oublié qu'il ignorait ça.

    - Ah ok, sinon ça te va ? On discute?

    - Oui mais sortons de là elle va finir par se réveiller.

    - C'est vrai, j'oubliais.


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  • La maison était toujours vide quand Nolhann et moi sommes arrivés.

    ☼○ 357 ○☼

    - T'étais pas obligé de la monter tu sais, dis-je à Nolhann alors qu'il venait de m'aider à mettre la petite dans son lit sans la réveiller.

    - J'ai pris l'habitude désolé.

    - Ça ne fait rien mais j'ai l'impression de t'être redevable à chaque fois.

    - Crois moi c'est pas la peine, en plus tu vas beaucoup m'aider avec ton matériel.

    - Pas de soucis, par contre il est en bas, je l'ai rangé dans la chambre des mes parents j'étais pas très à l'aise avec l'idée de le voir tous les jours.

    ☼○ 357 ○☼

    - Je comprends j'ai viré mes ballons quand je me suis blessé, hausse-t-il les épaules.

    - Mais pourquoi tu acceptes du boulot alors que t'es en vacances au juste?

    - C'est Camden qui me l'a demandé pour l'aider avec un de ses clients, je peux pas dire ça à Lucy elle va gronder Cam' de me donner du boulot parce que je suis en vacances.

    - T'es trop gentil.

    - Je sais, mais ça va pas me prendre longtemps, j'aurai le temps de me détendre ensuite.

    - Tant mieux.

    - Hey oh ! Résonne une voix à l'extérieur de ma chambre.

    - Merde, soupirai-je en sortant.

    ☼○ 357 ○☼

    - Je savais que t'étais dans les parages, déclare Damian qui se tient un peu plus loin, la porte était pas verrouillée.

    - J'ai couché la petite, tu peux éviter de crier?

    - Désolé. J'avais pas fait attention.

    - Tu voulais quoi?

    - Te parler ah mais t'as déjà de la compagnie, dit-il alors que je comprends que Nolhann sort de la chambre à son tour.

    ☼○ 357 ○☼

    - Je traîne pas, Béa si tu me donnais les trucs tu pourrais parler avec lui après.

    - C'est ce que je vais faire.

    - De quoi vous parlez, ne comprends pas Damian.

    - T'occupe, attends-moi là je reviens.

    ☼○ 357 ○☼

    Nolhann et moi sommes descendus et je suis allée lui chercher mon matériel rangé que j'ai mis dans un sac à dos. Je suis contente qu'il serve à quelqu'un, personnellement je ne l'utiliserait plus j'en ai bien peur.

     ☼○ 357 ○☼

    - Tu étais pas obligé de partir si vite tu sais, grimacai-je en le raccompagnant dehors.

    - S'il est venu pour discuter tu devrais en profiter, on aura l'occasion de se voir je crèche chez Lucy comme tu l'auras compris, encore merci pour ça en tout cas je te ramène quand j'ai fini.

    - Oui oui, prends ton temps.

    - Ok, bon allez j'y vais à plus tard.

    - A plus tard.


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  • ☼○ 356 ○☼

    - Je ne saurais pas te dire avec le genre de conversation qu'on a eu c'est compliqué surtout qu'il est du genre à parler sans réfléchir ce qui est déjà très agaçant et il a le don de blesser sans s'en rendre compte. Mais hier après l'avoir entendu dire qu'il m'aimait à cette époque là alors que je m'étais persuadé du contraire ça m'a un peu perturbé, je ne sais pas si c'est les souvenirs ou s'il y a encore quelque chose.

    - Et de son côté?

    - Je l'ignore, je suppose qu'on discutera la prochaine fois qu'on se voit.

    - Ne précipite rien surtout.

    - Oui, je peux pas faire n'importe quoi maintenant qu'il y a la petite, ce n'est pas non plus parce qu'il est son père que je dois retourner avec lui. Je vais devoir faire attention.

    - Tu as raison. Les sentiments changent avec le temps.

    ☼○ 356 ○☼

    - Expérience vécue?

    - Oh tu sais je suis tombée sur bien des enfoirés avant d'être avec Camden. C'est pour ça que je pense comme toi, tu devrais pas précipiter les choses.

    - Oui, je veux également comprendre s'il a de la place dans sa vie pour la petite ou s'il ne veut rien avoir à en faire. Je veux pas l'obliger.

    - Qu'est-ce que tu crois après l'avoir rencontré?

    - Il est tellement double face que c'est difficile, je ne sais pas ce qu'il fait de sa vie à l'heure qu'il est.

    - Ah je vous ai trouvé ! Nous interrompt une voix plutôt connue dernièrement, Nolhann.

     ☼○ 356 ○☼

    - Tu nous cherchais? s'étonne Lucy.

    - Oui, alors entre une qui a oublié son téléphone à la maison et l'autre qui répond pas je me suis dit que j'allais venir, il me semblait bien que tu m'avais parlé de ce parc.

    - C'est moi qui l'ai oublié, grimace Lucy.

    - Et moi je suis en silencieux, je reçois tellement de messages depuis ce matin que je voulais un peu de tranquillité.

    ☼○ 356 ○☼

    - C'était pas urgentissime vous en faites pas.

    - Et à qui tu voulais parler? A Béa ou à moi? Parce que bon tu vis à la maison donc on se voit facilement.

    - C'est donc à Béa que je voulais parler.

    - Moi? M'étonnai-je.

    - Oui, j'ai un service à te demander.

    - Oula tout ce que tu veux, je t'en dois beaucoup.

    - On m'a contacté pour un boulot et tu sais que j'ai pas pris tous mes objectifs.

    - T'es censé être en vacances, m'étonnai-je.

    - Elle a raison, pourquoi tu vas bosser si t'es en vacances?

    - C'est dans le coin et rapide, bref, je peux le faire que si j'ai ce qu'il faut, tu crois que tu pourrais me prêter les tiens?

    ☼○ 356 ○☼

    - Oui, moi je les ai repris donc pas de soucis, il faudra aller à la maison par contre.

    - Si ça t'ennuie pas.

    - Non ne t'inquiète pas, tu pourras me les rendre quand tu auras totalement fini. Lucy ça t'ennuie pas si je retourne à la maison?

    - Non vas-y, le boulot c'est le boulot, mais Nono tu exagères, tu mérites d'être en vacances.

    - Je sais je fais juste ce petit boulot et après c'est bon.

    ☼○ 356 ○☼

    - Par contre, reprend Lucy, comme à la base j'avais pas beaucoup de temps non plus j'avais pensé à t'inviter à la maison pour manger quand tu auras le temps, ça te dit?

    - Avec plaisir oui.

    - Est-ce qu'un jour en particulier t'irai?

    - J'ai rien de prévu à par la fin de semaine à cause du mariage.

    - D'accord bon j'en parle avec Cam' et je te tiens au jus.

    ☼○ 356 ○☼

    - Aucun problème, d'ailleurs je pense à ça je connais pas ton adresse.

    - C'est vrai je te l'enverrais par texto t'en fais pas.

    - Ok ça marche bon on va y aller on se rappelle alors.

    - Oui, je vais y aller aussi il dort profondément je vais pouvoir faire mes courses tranquillement.

    - Toute seule? S'étonne Nolhann.

    - Je dois racheter des couches et quelques bricole, ça ira.

    - Ok, bon à tout à l'heure alors, Béa je prends le cosy.

    - Merci.


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