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    - Par quoi tu veux commencer? Lui demandai-je alors qu'on est sorti de la chambre.

    - Par le début?

    - Que veux-tu dire par le début?

    - Il y a une chose dont je sois sûre.

    - Laquelle?

    - Je suppose qu'elle porte ton nom mais j'aimerais que ça change. Je voudrais la reconnaître pour qu'elle porte le mien, enfin si tu le veux bien.

    - Aucune objection. Elle est ta fille, quoi qu'il arrive ça ne changera pas.

    - Merci. Je te l'ai dit je ne vais pas la renier, je ne sais juste pas quel rôle je vais avoir dans sa vie.

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    - Il est là le problème, soupirai-je. Je suis consciente qu'on va devoir aborder un sujet délicat pour savoir ça.

    - Le sujet de relations, complète-t-il. C'est sûr qu'il faut qu'on passe par là.

    - Oui enfin les tiennes surtout parce que j'ai entendu que tu as toujours quelqu'un de passage donc est-ce que tu peux l'inclure dans ta vie? Parce qu'elle, elle n'est pas de passage si tu l'acceptes tu dois le faire réellement.

    - J'ai personne en ce moment... dit-il l'air plutôt gêné ce qui m'amuse un peu je dois l'avouer.

    - Tu te sens mal à l'aise de parler de ça avec moi? Tu ne dois pas, on est là pour parler de notre fille. Et puis tu es bien allé voir ailleurs lorsque j'étais là alors ce que tu as pu faire quand j'étais pas là, peu importe.

    - Celle-la, je l'avais pas vu venir.

    - Désolée mais fallait que je le dise. Mais revenons en à Danika. Ta vie est assez décousue mais pour quelqu'un qui ne voulait pas se poser l'année dernière ça reste logique.

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    - Là aujourd'hui si je veux être honnête, je me sens complètement paumé.

    - Faut dire que tu t'es découvert père que depuis hier, je peux comprendre, mais qu'est-ce que tu vas dire à tes parents tout à l'heure? Tu as dit qu'il fallait montré qu'on était capable de gérer sans eux, prouve-le. Pour ma part je veux bien discuter de tout ce que tu veux.

    - On peut supposer que je vienne de temps en temps pour m'habituer à elle dans un premier temps puis voir par la suite dans une régularité.

    - Une bonne idée. Elle n'est pas sauvage mais bon tu n'es pas très doué avec les enfants, il va falloir que tu apprennes.

    - Tout à fait.

    - On arrive à parler comme des gens civilisés quand tu montes pas sur tes grands chevaux.

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    - Je t'ai dit que j'étais désolé pour hier, vient-il face à moi.

    - On peut éviter de parler de ce que tu as dit hier? De toute façon tu es toujours comme ça je me demande pourquoi ça me surprend encore.

    - A voir ta réaction, il y a quelque chose que j'ai dit qui t'a dérangé plus qu'autre chose, qu'est-ce que c'est?

    - Je fais allusion à ce que tu as dit face à Ben, haussai-je les épaules.

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    - Quoi qu'est-ce que j'ai dit?

    - Ne me demande pas de le répéter.

    - Oh, attends tu fais allusion à ça? Quand j'ai dit que je t'aimais? Mais c'est la vérité, je sais que je t'ai blessé plus qu'à ton compte mais c'était vrai. Je n'ai pas dit ça pour me sauver la face.

    - Je sais, seulement pendant tous ces mois je m'étais faite à l'idée que je n'étais qu'un divertissement pour toi, en plus quand on a parlé au parc plus tôt tu n'as rien dit pour me sortir cette idée.

    - Je suis un connard, on aura compris. Mais mes sentiments pour toi étaient réels et j'étais vraiment désespéré quand tu es partie, je sais pas comment j'ai pu faire une telle erreur et te blesser comme ça, je suis conscient qu'aujourd'hui les choses ont changées à cause de moi.

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    - De toi je n'attendais qu'une chose, que tu dises qu'avec moi tu te voyais un avenir. Mais au lieu de ça tu persistais à dire que tu te voyais pas t'installer. Alors comment tu voulais que je t'infliges un bébé?

    - Je m'en veux aujourd'hui parce que si j'avais pas été aussi bête tu m'aurais dit pour le bébé et j'aurais été avec toi, au lieu de ça tu es partie, tu l'as eu seule et tout est différent maintenant.

    - C'est comme ça Damian on refera pas le passé, on peut juste s'arranger avec le présent.

    - Pourquoi est-ce que tu as tenu à me protéger alors que je t'avais blessée? Je n'arrive pas à comprendre.

    Le téléphone résonne dans la maison interrompant ainsi la discussion un peu trop sérieuse.

    - Je vais décrocher, je reviens, partis-je en courant.

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