• 208

    Ambiance

    TMH

    - Qu'est-ce que je dois faire Brennan, sanglotai-je en serrant mes bras dans son dos.

    - Partir.

    - Comment? Il me retrouve j'ai déjà essayé.

    - Parce que tu veux tout faire toute seule, tu n'es pas si seule que tu peux le penser.

    - Je ne veux mêler personne à ça, Cole est dangeureux, ce n'est pas comme tu penses.

    TMH

    - Quoi? Il te frappe et quoi il abuse de toi dès que l'envie lui prend et quoi il menace de s'en prendre à tes enfants si tu lui obéïs pas?

    - Je...Ne trouvai-je pas mes mots.

    - J'ai passé la soirée avec Morgane elle m'a parlé de cette partie et puisque j'avais deviné la première, j'ai tout compris.

    - M..Morgane? Qu'est-ce qu'elle sait? M'inquiétai-je.

    - Rien de plus que ce que tu lui avais dit, rassure-toi, elle m'a confié qu'elle se faisait du soucis pour toi.

    - Oh, sanglotai-je, je ne fais que d'inquiéter tout le monde.

    - Allez pleure, ça te fera du bien.

    TMH

    La porte de la chambre s'ouvre violemment, laissant apparaître derrière elle, cette silhouette que je méprise tant. Chaque fibre de mon corps se hérisse et Brennan ne bronche pas, il se contente de me serrer un peu plus contre lui.

    - Charmant, vraiment charmant.

    TMH

    - Tout ira bien, me chuchote-t-il dans l'oreille. Il ne te touchera pas. Il se redresse, plantant son regard dans le mien pour me sourire et ensuite se retourner et se poster devant moi.


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  • 207

    TMH

    J'ai entendu la porte d'entrée claquer et pourtant je n'ai pas bouger. Evidemment qu'il savait pour Tiffany, la banque l'avait informé aussitôt que je leur avait dit, j'aurai dû le savoir. Et ça me tétanisai, à part Brennan, peut-être que d'autres espionnent ce que je fais, les commerçants ou les autres parents à l'école, comment savoir.

    TMH

    Plus je luttais pour les retenir, plus les larmes coulaient le long de mes joues, s'écrasant sur mes genoux que je serrais si fort que j'en avais mal. 

    - Il faut que je sorte de cet enfer, sanglotai-je, sinon je vais devenir folle.

    La porte s'ouvrait et je resserrais encore plus mes bras autour de mes jambes avant de me relâcher, en voyant qui c'était.

    TMH

    - T...Tu devrais pas être ici.

    - Il est parti. Je trouvais étrange que tu ne sois pas encore descendue, je commence à comprendre, est-ce que ça va?

    - Non.

    - Il t'a frappé?

    - Non. Il vient de me faire comprendre que quoi que je fasse il avait un oeil sur moi, j'ai réalisé que je ne pourrais jamais partir.

    TMH

    - Je t'ai demandé de m'appeler si ça n'allait pas, souffle Brennan.

    - Je veux pas qu'il s'en prenne à toi, je crois que je vais devoir me résigner et rester son jouet.

    - Arrête.

    - Non, c'est vrai, pour qu'il ne s'en prenne à personne d'autre je vais devoir abandonner l'idée de lui échapper.

    - Tu disais pas devoir sortir de cet enfer pour ne pas devenir folle avant que j'entre?? Dit-il en m'incitant à me lever pour me prendre dans ses bras.


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  • 206

    KATHERINE

    TMH

    Il est déjà neuf heure et demi, Cole ne semble pas pressé ce matin, il est allé se doucher et reviens tout juste pour s'habiller avant de partir. Moi je suis vidée, j'ai passé la nuit ou presque à céder au moindre de ces caprices. Il semble de bonne humeur alors que moi je regarde la pluie tomber, ne demandant qu'à m'écrouler, mais je devrais attendre qu'il quitte enfin la maison.

    TMH

    - Je rentrerai pas pour le déjeuner, je dois voir mon frère.

    - Hum, acquiescai-je, alors qu'intérieusement je soupire de satisfaction.

    - Tu me parais un peu plus docile toi depuis hier soir, tu as enfin compris que ça servait à rien de te battre?

    - Ca doit être ça. Mais que tu saches, je ne refilerai pas les petits à chaque fois que tu le demandes, tu les as fait, tu les supportes.

    TMH

    - On verra.

    - D'ailleurs je vais devoir aller les récupérer, il faut que je prenne ma douche.

    - Fais, Brennan est arrivé j'ai vu sa voiture.

    - Je suis obligée d'avoir un petit chien? Je t'ai montré que je me résignai.

    - Tu me crois assez con pour baisser ma garde après un effort?? On en reparlera si ça dure. Dit-il tout en s'habillant.

    TMH

    - Bon j'y vais, je vais prévenir Brennan que tu prends ta douche il t'attendra au salon.

    - Bien.

    - A ce soir, et sois sage.

    - Oui.

    - Ah oui, au fait, j'ai appris que tu allais te porter garante pour ta demi-soeur, lâche-t-il en restant dans le cadran de la porte me tournant toujours le dos. Rassure-toi, je ne ferai rien contre ça. Après tout tu la vois quand je suis pas là, comme ta copine, alors je ne dirais rien. Elle est solvable de toute façon. Mais fais gaffe, je t'ai à l'oeil. Conclut-il en claquant la porte derrière lui.


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  • 205

    TMH

    - Ca lui ressemble plus que ce que tu crois, lâche le nouvel arrivant.

    - Je me disais bien que tu n'étais pas loin souffle ma soeur, tirez-vous, j'ai pas besoin de vous.

    - Pourquoi tu dis ça?? Demandai-je à mon meilleur ami.

    TMH

    - Rien, juste qu'elle peut être très dure elle aussi, elle n'est pas ta soeur pour rien.

    - Ta gueule Owaren, on a plus rien à nous dire, je l'ai perdu, tu dois être soulagé.

    - Ne me fais pas rire, tu veux? Je ne suis pas content que tu es ça à traverser. J'aurai préféré que ça se passe autrement.

    - Et bien ce n'est pas le cas, maintenant va-t-en.

    - Ken' tu veux bien nous laisser un instant? J'aimerai lui parler.

    TMH

    - Moi j'ai pas envie de te parler.

    - Parfait je le dirai en présence de ton frère.

    - Je m'en fiche.

    - Je suis d'acord avec Kenzo, tu te montre cruelle avec toi-même, mais je trouve aussi qu'il y a une part de vérité. Oui j'ai tout entendu.

    - Oh... Déglutit-elle.

    TMH

    - Je trouve que tu as raison de vouloir prendre tes distances, Ken viens on y va, il faut la laisser seule.

    - C'est ça, barrez-vous, j'ai pas besoin de vous, j'ai besoin de personne.

    - Je me sens un peu de trop là, levai-je les yeux au ciel, je vous laisser discuter j'attendrai dans le couloir, terminai-je avant de sortir de la chambre. Je n'ai pas compris tout ce qui venait de se passer mais une chose est sure, ils ont des choses à régler ces deux-la.


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  • 204

    TMH

    - C'est toi qui devrais arrêter, lance-t-elle en basculant sur le côté afin de me tourner le dos, laissant ma main dans le vide alors que je l'avais posée sur un de ses bras. Sois honnête, je t'ai déçu d'agir comme ça. Ne le nie pas, je l'ai vu dans tes yeux quand je te l'ai dit.

    - Ne...

    - Tais-toi, j'ai pas fini.

    - Tu veux savoir le pire? Je n'ai pas pleuré une seule seconde. Quand on m'a annoncé que c'était une fausse couche. Je me suis sentie soulagée. J'arrivais pas à prendre ma décision, apparemment mon corps a fait le choix à ma place.

    TMH

    - Tu penses vraiment ce que tu dis?

    - Oui, chaque mot.

    - Et bien je ne te reconnais plus Irina, que t'est-il arrivé?

    - Rien. J'ai grandi.

    - Et ce mec qui sortait de la chambre, il faisait quoi ici si tôt?

    - Vick, son père est toubib, c'est pour ça qu'il a pu venir. Je lui ai demandé de venir et je lui ai tout dit, il me déteste maintenant, mais je le mérite, je me suis servie de lui.

    Son discours a eu le don de me clouer le bec, je ne savais plus quoi dire, pire, je ne la reconnaissais plus.

    TMH

    - Maintenant je vais te demander de partir. Occupe-toi donc de ta rééducation, je voudrais te voir marcher quand je reviendrai.

    - Quand tu reviendras? De où? M'étonnai-je.

    - Je vais faire un petit voyage, mes cours sont terminés. Ce sont les parents qui me l'offrent, j'allais pas refuser.

    - Tu pars où? Pour combien de temps?

    - Je ne te le dirais pas, assez loin et assez longtemps qu'il le faudra. Maintenant, sors d'ici, j'ai pas besoin de ta pitié, je te l'ai déjà dit.

    TMH

    - Tu es vraiment une gamine irresponsable, crachai-je, agacé par son attitude.

    - Sors Kenzo, sors! J'ai besoin d'être toute seule et j'ai plus rien à te dire.

    - Finalement, tu as raison, tu es égoïste, on s'est fait du soucis pour toi, et toi tu m'envoie bouler.

    - Comme ça tu sais ce que ça fait, rétorque-t-elle sèchement alors que la porte de la chambre s'ouvre.


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