- Faut que je réponde, recule-toi. Décidai-je en foncant droit sur lui.

- Non. Je veux que tu sois honnête, pourquoi t'es là?

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise au juste?

- La vérité, dit-il en me regardant droit dans les yeux, t'es venue parce que tu te poses des questions par rapport à moi pas vrai?

- Arrête de m'analyser, c'est agacant.

- Mais j'ai raison, je te connais depuis trop longtemps, ne nie pas.

- Oui ça va, m'exasperai-je, maintenant recule, je dois répondre.

Au lieu de ça il s'est approché de moi et à pris mon visage entre ses mains avant de fondre sur mes lèvres.

- Ne le fais pas, soufflai-je en me reculant d'à peine quelques millimètres.

- Repousse-moi, rétorque-t-il avant de prendre à nouveau possession de mes lèvres.

Ce dont j'avais le plus peur était en train de se produire, au contact de ses lèvres, de ses mains, je n'arrivais pas à reculer, à le repousser... Même si après quelques secondes j'arrivais à reprendre mes esprits, il me ramenait vers lui...

Et cette fois je me suis laissée aller à ce baiser l'approfondissant même. La serviette qui m'entourait venait d'être détaché et avait glissé au sol. J'aurai dû à ce moment-là lui dire d'arrêter mais je ne pouvais plus, l'envie était là, et je ne pouvais plus lutter contre, je ne le voulais pas. J'avais envie de sentir ses mains sur ma peau, je voulais retrouver ces émotions qui étaient enfouies au fond de mon coeur.

Je cédais facilement à ses caresses, ces mains qui m'avaient déjà caressé de cette façon, ces sensations que j'avais oublié, elles revenaient toutes. Alors que j'otais son T-Shirt et que lui fasse glisser le reste au sol avant de nous emmener vers le lit. Il n'a rien dit mais avant que je ne me laisse tomber sur celui-ci il m'a regardé droit dans les yeux. Il voulait être sûre que je ne lui reprocherait pas plus tard. Je lui ai répondu en l'attirant avec moi sur le lit. Trop tard pour se poser des questions, j'avais besoin qu'il me touche, je voulais sentir son souffle, je le voulais lui.

*  *  *

Il s'était assoupi un peu plus tard et je me suis extirpée de son étreinte pour aller retrouver la serviette abandonnée sur le sol.

- Tu pars? Me fait-il alors sursauter. Il me cherchait du bras dans le lit.

- Oui.

- Va falloir qu'on parle de ça.

- Il n'y a rien à dire Thomas, j'aurais jamais dû me laisser entraîner.

- Je savais que tu dirais ça, tu regrettes?

- J'en sais rien Thomas, je sais pas. Laisse-moi juste rentrer chez moi.

- Va. Mais réfléchi bien à tout ça, ne fais pas d'erreur.

- Coucher avec toi était sans doute l'erreur Thomas, je me suis fiancée hier.

- Mais tu étais à ma porte ce matin, conclut-il avat de se glisser sous la couverture et de poser un oreiller sur son visage. Il ne voulait plus rien entendre pour le moment et moi il fallait que je me sauve.