Après avoir enfin réussi à l'endormir j'enlève mon peignoir sur lequel évidemment elle m'a laissé un petit cadeau et prends dans la commode un grand T-shirt, ça fera l'affaire pour dormir. La porte qui s'ouvre derrière moi alors que je referme le tiroir me fait sursauter.

- Tu peux rester comme ça, ça me dérange pas, lance Damian.

- Ferme la porte avant de dire des bêtises.

- T'est montée depuis un moment déjà pourquoi tu n'es pas encore changée?

- J'ai dû rendormir la petite elle m'a vomi dessus en plus, attends juste une seconde, dis-je en m'apprêtant à mettre ce que j'avais dans la main avant qu'il ne vienne m'en empêcher en se plaquant derrière moi.

- Rends-moi ça.

- Je t'ai dit, reste comme ça.

- T'es pas un peu malade? La maison est pleine de monde.

- C'est que j'ai pas envie de te l'enlever dans deux minutes, souffle-t-il en m'embrassant dans le cou.

- Damian, arrête.

- Tu sais combien de temps ça fait?

- Oui, mais pas dans une maison  ou il y a tes parents, ça se fait pas.

- Ça tombe bien, ils ne sont pas là, dit-il en glissant sa main sur mon ventre que j'arrête en chemin.

- Et ta fille?

- Elle dort.

- Quand t'as une idée en tête toi, ai-je à peine le temps de dire qu'il me fait faire demi-tour.

Il m'empêche de parler en plaquant sa bouche contre la mienne, dans un baiser sous lequel je finis par céder, sentir ses doigts parcourir mon corps fait intensifier le désir qui commençait à venir, cette fois j'arriverai pas à le repousser.

Alors qu'il nous emmène vers le lit je m'occupe de défaire le nœud qui retient son pantalon pour que ce dernier s'écrase au pied du lit, l'absence de caleçon m'indique que ce petit malin avait déjà son idée dans la tête.

- Je vois que t'étais préparé, lâchai-je alors qu'il revient vers moi après s'être penché pour prendre une boîte de préparatifs sous le lit.

- C'est là depuis le lendemain de ton arrivée, souffle-t-il.

- T'es pas possible.

- Juste prudent.

C'est vrai qu'il avait déjà fait des tentatives mais j'avais refusé à cause de la présence de ses parents dans la maison.

Ça commence à être difficile pour moi de contenir le bruit à mesure qu'il intensifie ses caresses alors je mordille mon doigt. Hors de question que toute la maison sache.

Il n'y a pas eu un seul échange de mot après ça, profitant de chaque baiser, chaque caresse. Il a réussi pendant un instant à ne me faire penser à qu'à lui , j'ai pu m'endormir paisiblement dans ses bras.