A la pause déjeuner je suis sortie manger comme à mon habitude mais mes pensées sont un peu bousculées, entre Charlie qui me préoccupe et l'approche de la découverte de ma fille, je ne sais plus quoi penser.

Mais si je devais être totalement honnête avec moi même, malgré le fait que je réfléchi à comment me rapprocher de ma soeur, ce qui n'arrête pas de me revenir en pleine tête c'est ma fille. A quoi peut-elle bien ressembler, et surtout qui l'a recueilli à cette époque.

Thomas m'a demandé de contacter mon père mais j'ignore comment...enfin si, je devrais sans doute passer par Jackson mais je ne sais pas comment faire ça. On vient à peine de se séparer et il ne veut visiblement pas avoir à faire à moi pour le moment. Ca me pose un petit problème.

Après avoir fini de manger, mes pas m'ont amené au rayon vêtements, je regardais au hasard, sans vraiment chercher quelque chose de particulier. Juste au cas où je trouverais quelque chose. Puis c'est arrivé, j'ai trouvé, là où je ne suis plus allée depuis longtemps.

Le rayon pour les fillettes, je commence à imaginer son visage, une fois elle ressemble à thomas, une autre à moi, mais chaque fois elle est près de moi.

Cette idée me fait monter les larmes aux yeux, comment je vais me sortir de ça, si je commence à l'imaginer à mes côtés, ce n'est pas bon. Je ne veux pas lui perturber la vie. Ce serait pas juste. Je l'ai abandonné.

Pourtant c'est plus fort que moi, je fini par acheter un ensemble.

Je retournais au bureau quand j'ai entendu sonner mon téléphone au fond de mon sac. Le problème étant que celui-ci venait de céder quand j'ai essayé de l'ouvrir, répandant le contenu au sol. J'avais déjà raté l'appel alors je me suis contentée de ramasser tout ce qui était tombé et j'essayais maintenant de le refermer comme je pouvais.

J'ai pu répondre au second appel, un peu plus tard. Thomas qui m'appelait au départ juste pour savoir si je pouvais le voir en soirée, était au final inquiet car je n'avais pas répondu. J'en ai donc déduis que s'il était si inquiet il y avait une raison, quelque chose avait dû se passer.