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Je lui ai expliqué le petit mot trouvé dans la boite et qui me tracasse un peu. Plus ce que je pensais ou ne voudrait car je sais que c'est ridicule.
- Ok, donc ça te gêne ? Pourquoi puisque tu dis toi-même que c'est délirant?
- Je me demande qui a pu mettre ça déjà et puis même si je sais que c'est pas possible c'est un souhait que j'ai eu pendant longtemps de ne pas faire parti de cette famille alors même si c'est pas possible ça me touche un peu.
- Ok je comprends, j'avais un truc à te dire mais du coup je me sens con.
- Ben non vas-y je vais pas arrêter de vivre parce qu'on me fait une plaisanterie. En plus si ça se trouve c'est encore Sarah. Qu'est-ce qui a?
- On va repartir avec Daisy.
- Repartir? Déjà?
- Oui, elle a fini son stage et j'ai un peu peur de croiser un de tes parents maintenant qu'ils sont rentrés, si on se fait griller, on est morts tous les deux.
- Oui dans ce cas, c'est normal. Mais quand même vous allez me manquer.
- Mais on s'appellera comme on faisait jusqu'à ce que je revienne. Je te lâche pas.
- Ah ma tête, sentis-je ma tête devenir douloureuse.
- Hey ça va? S'inquiète aussitôt Eddy.
- Oui ça tourne un peu mais ça va passer.
- C'est quoi?
- Les tracas de mes émotions sûrement, haussai-je les épaules.
- Quoi? Pourquoi? Parce que j'ai dit que je partais?
- Sans doute oui, je me suis habituée à te voir roder autour, et je me suis attachée alors savoir que tu vas partir, ça me trouble.
- Désolé... Je voudrais rester aussi parce que j'adore être ici mais je dois rentrer.
- Je sais.
- Je vais te poser une question, ne le prends pas de travers hein...
- La pose pas. Non ce n'est pas que j'ai des sentiments pour toi, enfin pas ce genre, c'est juste que tu comprends ce que je vis avec mes parents tu prends soin de savoir comment je vais et tout ça, comme un grand frère en quelque sorte.
- T'inquiète pas je serais là si tu as besoin, m'attire-t-il vers lui.
- Merci Eddy.
- T'inquiète poulette on a accroché d'entrée quand on a commencé à parler et c'est encore mieux depuis que j'ai débarqué alors je vais pas te tourner le dos dès que je serais parti.
- Je te crois. Mais et Daisy ? Elle pense quoi de tout ça? Elle est toujours si calme.
- Demande-lui, dit-il en me redressant.
- Daisy ! M'écriai-je ne la voyant dans mon dos. Je me suis mise à sa place en une fraction de seconde et je me suis aussitôt relevée, j'imagine ma tête en voyant mon copain avec une autre fille dans les bras.
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