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    - C'est gentil mais tu as ton rendez-vous dans une demi-heure, tu devrais y aller. Entendis-je en reprenant doucement conscience. Je ne sais pas quand je suis tombée dans les pommes mais c'est visiblement arrivé.

    - Je veux être sûre qu'elle ira bien en se réveillant, rétorque une voix dont je ne suis pas familière mais qu'il me semble avoir déjà entendu avant mon malaise.

    - Eddy? Dis-je d'une voix encore lointaine.

    - Ah te revoilà, tu m'as fichu une de ces trouilles.

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    - Désolée. J'étais inconsciente combien de temps? Demandai-je en me redressant doucement.

    - Presque toute l'après-midi. Comment tu te sens?

    - Fatiguée. Mais ça va.

    - Tu sais ce qui t'es arrivée? Me demande Daisy.

    - Trop plein d'émotion j'ai pas su gérer, douleur, évanouissement, j'ai l'habitude. Enchantée, ajoutai-je, désolée que notre rencontre se passe ainsi.

    - Ça fait rien, sourit-elle, on aura le temps, je suis contente que ça ne soit rien de grave, on a eu très peur.

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    - Sérieusement, reprend Eddy. Ça t'arrive souvent? Ton médecin n'avait pas l'air surpris quand je t'ai amené.

    - Dernièrement oui c'est régulier, mais pas tant que ça normalement. C'est juste que trop de trucs arrivent en même temps j'arrive pas à contrôler. Bref, je peux rentrer maintenant.

    - Non, désolé mais pas aujourd'hui, il veut te garder pour la nuit.

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    - Oh non je veux pas, levai-je les yeux au ciel, ils vont finir par savoir que je suis là.

    - D'ailleurs pourquoi tu veux prévenir personne?

    - Mes parents sont avec ton père je te rappelle et puis ils s'en foutent de toute façon, ils ont aucune idée que je fais des malaises régulièrement.

    - Ton copain?

    - Il est assez préoccupé par sa sœur en ce moment, soufflai-je, je veux pas en rajouter.

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    - T'as vraiment personne à appeler? Je pense qu'on serait rassuré tous les deux en fait.

    - Oh, j'y pense vous êtes pas resté ici toute l'après-midi à cause de moi j'espère.

    - C'est pas le moment de te préoccuper de ça, tu dois parler de ça à quelqu'un pour que tu sois pas toute seule.

    - D'accord, vous avez raison, admis-je, promis j'appelle quelqu'un après.

    - Pourquoi pas ton ami Nolhann? Nous interrompt la voix que je connais si bien du docteur Soya.

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