- Allo Kat? Se fit enfin entendre la voix d'Angel.

- Angel, qu'est-ce qui se passe? Qui est cette Lou? Et pourquoi tu as vu un médecin ? Ou es-tu? Débitai-je,  inquiète.

- Reste calme, je vais bien, j'ai fait quelques malaises et Lou m'a emmené ici presque de force, mais je vais bien c'est du surmenage dans quelques jours j'irai mieux

- C'est vraiment vrai??

- Oui, et quand à Lou elle est ma voisine.

- Oh...je vois...après tout tu as ta vie là-bas et visiblement je n'en connais rien du tout, soufflai-je le coeur serré.

- Arrête de dire n'importe quoi, tu le sais bien que tu fais partie de ma vie, tu en es la pièce maîtresse alors dis-moi pourquoi t'as le moral à plat

- Tiffany est venue me voir, avouai-je, elle veut apprendre à me connaître, elle semble sincère mais j'ai peur que ça fasse revenir les autres dans ma vie.

- Tu me parles bien de ta petite soeur?

- Oui elle a débarqué le jour de mon anniversaire et voilà. Je voulais t'en parler, j'ai peur, qu'est-ce que je fais si Pierrick réapparaît lui aussi?

- Appelle-moi dans la seconde, je débarquerai.

- Merci Angel, dis-je les yeux humides, je saurais pas quoi faire sans toi.

- Tu me manques Kat' je te promets que je reviedrais bientôt.

- Tu me manques aussi, reviens vite oui j'aimerais tant que tu sois ici.

- Angel, excuse-moi de revenir comme ça, reconnu-je la voix de la fameuse Lou, mais elle est impossible elle veut à tout prix rester ici.

- Kat, je dois te laisser maintenant, prends soin de toi.

Je restais immobile, il était à l'hôpital et je pouvais même pas aller le voir, ça venait de me frapper en plein visage, depuis u'il avait déménagé je ne savais rien de sa vie là-bas. J'étais tellement absorbée par mes pensée que je n'avais pas vu Brennan arriver et j'avais peur de ce qu'il avait pu entendre où mal interprêté mais à cet instant je m'en fichait, c'était douloureux de me sentir inutile pour Angel et les larmes se sont mises à couler .

- Est-ce que tout va bien? M'interroge Brennan alors que je sors de la cuisine en passant près de lui.

- Non, mais ça, tout le monde s'en fiche, dis-je avant d'accélerer le pas pour finir par courir et monter dans ma chambre, en larmes. Je me trouvais pitoyable de pleurer pour ça mais je n'arrivais pas à m'arrêter.