Je me sens complètement stupide d'avoir craqué pour une connerie pareil et surtout devant Brennan mais j'en pouvais plus, finalement, de tout ça, j'aimerai pourquoi tout arrêter mais je sais que ce n'est pas possible, pas si facilement. J'aimerai pouvoir aller voir mon meilleur ami dans sa nouvelle vie, lui rendre visite à l'hôpital même si ce n'est que pour une bêtise telle que le surmenage, j'aimeari pouvoir faire ça mais je ne le peux pas, et je commence à ne plus pouvoir faire semblant.

- Katherine, je peux entrer?? Entendis-je Brennan derrière la porte de la la chambre.

- Non, je veux être seule.

- S'il te plaît, les enfants vont se demander ce qui se passe.

- C'est ouvert, soupirai-je, il avait raison, si les enfants de mon beau-frère rapportaient ça, je ne suis pas sure qu'il n'y ait aucune conséquence.

- Qu'est-ce qui se passe?

- Rien.

- Pourquoi tu te mets à pleurer sans raison apparente alors? Tente-t-il en refermant la porte derrière lui.

- Raison apparente, riai-je nerveusement, tu ne vois rien, tu crois ce qu'il t'a dit et tu mets des oeillères.

Je parlais sans me retenir, de toute façon il me voyait déjà pleurer et m'avait entendu au téléphone alors tant qu'à me balancer à Cole, que ce soit pour de bonnes raisons.

- Détrompe-toi, rétorque-t-il dans un soupir en s'agenouillant, sa main sur mon épaule comme pour me consoler, je commence à voir plus clair.

- Pardon?! M'étonnai-je.

- C'est vrai, j'ai cru Cole sans me poser de question parce que je lui devais un service, admet-il, mais j'ai bien vu qu'il y avait quelque chose qui ne collait pas.

- Je comprends pas.

- Tu veux connaître toute l'histoire?

- S'il-te-plaît.

- Cole est venu me trouver, il savait que je cherchai un boulot, il m'a dit que je devrai surveiller sa femme qui tentait de lui enlever ses enfants et qu'elle était un peu folle, donc il me disait d'être prudent.

- Il...hein?? N'en revins-je pas.

- Oui je sais, il faut être crétin pour le croire quand on est dans cette maison on voit bien que tu aimes tes enfants et que tu ne leur ferait jamais de mal, et j'ai remarqué hier que Beverley avait peur de son père, j'ai croisé aussi le regard de Cole quand je vous ai raccompagné, alors je me suis dit qu'il y avait quelque chose de pas clair.

-  Si Cole comprend que tu ne le crois plus tu vas avoir des ennuis, dis-je en relevant la tête les yeux toujours humides.

- Il ne le saura pas, je vais devoir marcher encore dans son jeu mais cette fois, c'est pour ta sécurité si je reste, d'accord? Je ne t'esprionne plus, juré. Je veux juste gagné du temps, c'est un avocat impitoyable, il ne vaut mieux pas faire d'erreur avec lui.

- Je peux te croire?

- Tu peux, tu n'es plus toute seule, sourit-il en encadrant mon visage de ses mains pour essuyer mes larmes avec ses pouces, allez je crois que ça se dispute à coté.

- Oui j'y vais.