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◘ 01 ◘
C'est une journée pluvieuse à Stapleton, encore un samedi déprimant, j'aimerais être dehors, plutôt qu'à la maison. Le week-end, je suis censé pouvoir me détendre.
Pour ça j'ai personne qui m'embête, c'en est même mortel. N'importe quoi pour avoir une interruption. Parce que condamné à être à la maison, j'ai qu'une chose à faire, enfin essayer du moins... bosser mes cours...
Pour la tranquilité, je suis servi, j'ai mon petit espace au dessus du garage, insonorisé en plus. Mon père a décrété quand j'ai eu mes dix-huit ans, que puisque je suis trop flemmard pour garder un job, et que mon frère et moi voulions être séparés, ce serait une solution cet endroit est devenu le mien. C'est censé être temporaire d'après lui. Le temps que j'arrive à gérer boulot et étude.
Mais bon ça fait déjà deux ans, et j'aime bien avoir une semi-dépendence. En fait j'aurai une petit cuisine, je n'aurai même pas besoin d'aller dans la maison, mais bon fallait pas trop en demander quand même.
- Y a pas moyen, j'ai pas envie de bosser, lachai-je en me laissant tomber la tête sur le bureau, démotivé.
- Je suis fou. Pourquoi j'ai pris psycho...Ah oui parce que le métier du vieux m'intéresse, mais rah que c'est long, soupirai-je en fermant les yeux. Un p'tit dodo, personne ne trouvera quoi que ce soit à redire, si?
Je me suis lancé dans les études pour devenir psychologue, comme mon père, parce quà le voir en parler je pense que c'est ce qui me conviendrait le mieux. Mais quand je sais qu'il me reste trois années après celle-ci, j'ai du mal à rester motiver.
Tout à coup, ma lassitude laisse sa place à tout autre chose, je me sens évervé, en colère.
- C'est pas vrai que ça recommence, levai-je les yeux au ciel, en me redressant, essayant de chasser tout ça de ma tête.
Mais ça persiste, c'est toujours là. Ces émotions qui ne sont pas les mêmes. Je le sais parce que je suis las, et non pas en colère. Plus ce genre de choses arrivent, plus je sais que je dois en parler à ma mère mais pour le moment, je me lève en jetant mon stylo sur ma feuillle encore bien blanche... Je devrais travailler tard ce soir.
Je regarde la porte qui me sépare du reste de la maison, d'un air hésitant. Cette émotion, je crois savoir à qui elle appartient, de toute façon c'est presque toujours elle.
Décidé à faire calmer tout ça, je sors de ma chambre en silence pour ne pas me faire remarquer. S'ils voient que j'ai arrêté de travailler, je vais en entendre parler pendant deux heures.
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Commentaires
Pratique, ça fait un radar *sors*
Superbe vidéo au passage, j'ai eu du mal à la voir en entier ... xD Connec moisie bonjouuuuuuuur
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Il ressent les sentiments des autres :/ ?