C'était assez surprenant maisJordan est resté après que Wellon ait dû partir. Puisque nous étions devant un film on y est resté.

- Je peux te poser une question? Brise-t-il alors le silence.

- Qu'est-ce que tu veux me demander?

- Tu as dit un peu plus tôt que tu cherchais tes parents biologique? Tu peux m'expliquer?

- Oh ça, ça t'intéresse ? Ou tu veux juste faire genre?

- Tu crois vraiment que je poserai la question sinon?

- Ok ok, pour faire court j'ai appris récemment que ma soeur n'est pas ma soeur, j'ai été adoptée alors que j'étais encore petite.

- Comment tu as appris ça? Elle te l'a dit?

- Non, je l'ai entendu en parler avec Jackson, et puis il y a... non je vais pas continuer ça va te saouler.

- Charlie, parle.

- Rien mais j'ai parfois des rêves ou plutôt des souvenirs, avec d'autres gens, c'est bizarre.

- Ah bon? Mais tu disais être petite quand tu as été adoptée, on se souvient pas en général.

- Tu as raison, je suis la première surprise mais ça a dû être marquant pour que ça reste gravé malgré toutes ces années.

- Oui sûrement, t'as des infos?

- Juste des photos, baillai-je, et des prénoms. C'est d'ailleurs ça que j'ai posté sur internet, je voudrais bien savoir pourquoi je suis ici.

- Ah d'accord, t'as l'air fatigué, tu devrais te reposer.

- Je veux pas rester toute seule, m'étirai-je, il a raison, je suis gagnée par la fatigue.

- Je reste là jusqu'à ce que ta soeur arrive, t'inquiète pas.

- Comment tu fais pour me surprendre à chaque fois toi? Tu sembles vraiment t'en faire cette fois .

- Arrête un peu de te prendre la tête et regarde un peu la télé, ça va t'achever.

Il avait raison, je pouvais bientôt plus empêcher mes yeux de se fermer, je me suis laisser retomber sur le dossier du canapé, s'il restait vraiment à côté de moi, je pouvais me détendre.

Puis j'ai réalisé dans un semi-sommeil qu'il bougeait ma tête.

- Installe-toi au moins confortablement, dit-il alors qu'il a posé ma tête sur son épaule.

Je commencais à doucement m'endormir alors j'ai pas pris la peine de lui répondre, j'étais étrangement bien appuyée sur son épaule, quelque chose de familier.

- C'est bien parce que t'es dans cet état aujourd'hui, mais ça durera pas.