- Ton frère est un papa gâteau, sourit-il après avoir refermé derrière lui. Désolé j'ai pas pu me libérer avant.

- C'est pas grave, je regardais la télé. Qu'est-ce qui se passe?

- J'ai dit que j'avais mal au crane pour rentrer mais du coup il voulait être sûr que je rentrerais sans problème, tu vas bien? T'es toute pâle. Enchaîne-t-il.

- Ben est comme ça, je suis contente que tu sois rentré.

- Il se passe quelque chose pas vrai?

- Le gars du mail m'a appelé, soufflai-je.

- Mais qu'est-ce qu'il te veut celui là.

- Je crois qu'il cherche à m'effrayer, lâchai-je. A faire peur à toute la famille en faite.

- Pourquoi tu dis ça?

- Je sais pas, sa façon de parler, c'est bizarre. Je lui ai dit que j'ai prévenu la police et il n'a pas réagi.

- Étrange en effet, tu es sûre de que c'était le même gars?

- Certaine.

- Il faut que tu fasses comme Ben a dit, changer ton mail et ton numéro.

- Je vais le faire.

- Et ne le donne vraiment qu'aux proches.

- Pourquoi tu dis ça de cette façon.

Il détourne les yeux, l'air dans ses pensées..

- Dam' pourquoi tu dis ça? Répétai-je.

- Parce que ce gars a, d'une façon ou d'une autre eu tes coordonnées et je veux pas que ça recommence.

- D'accord, je ferais ça.

- Déjà que j'ai vu rouge quand tu as parlé de ces mails, me prend-il dans ses bras.

- Je sais, je t'ai vu changer de couleur.

- C'est frustrant de te voir te faire réconforter par Ben dans ces moments, crois-moi.

- Bon si on arrêtait d'être frustrés et que tu allais prendre une douche?

- Je pue ou quoi?

- Un peu, oui, riai-je.

- Ok, j'y vais j'arrive.

- Je t'attends là.