- J'ai déjà du mal à me contrôler en temps normal mais si tu me cherches tu vas me trouver là.

- C'est le but recherché. Déjà que t'as mis cent ans avant de me parler de ce que tu ressens alors moi je veux pas attendre autant pour la suite alors qu'on en a envie tous les deux.

- T'es sûre de pas regretter de ne pas attendre?

- Arrête de parler ! Lâchai-je en me hissant pour l'embrasser.

Celle qui parait un peu trop porté là je suis consciente que c'est moi mais quand je vois comme il tourne autour du pot il fallait que je fasse un déclic.

Je pense qu'il est réussi maintenant d'ailleurs j'en ai la preuve en entendant le bruit de ses chaussures tombant sur le sol et quand il approfondit le baiser en me plaquant sur le lit. Je ne peux pas dire que j'ai de l'expérience mais je pense que là il n'y aura de marche arrière possible enfin j'espère parce que je peux dire qu'il y aurait grosses frustration.

Tout en continuant à m'embrasser il retire le peu de tissu qu'il me restait encore puis il retire son gilet et finalement s'arrête un instant.

- Attends il faut qu'on soit à égalité, sourit-il avant de retirer le reste.

Lorsqu'il revient vers moi je sais qu'il ne changera plus d'avis et dès que ses mains se posent sur moi j'ai des flashs me rappelant la première fois.

- J'ai failli oublié, s'arrête-t-il à nouveau un peu après et cette fois-ci ça me dérange un peu plus.

- Oublié ? M'étonnai-je avant qu'il se redresse pour aller vers son pantalon puis revenir vers moi et ce qu'il tient dans les mains me fait me sentir bête, je devrais le savoir pourtant. Oh.

- Avec un sourire en coin il l'agite devant moi, faut être sérieux quand même.  On reprend exactement là il avait interrompu et je fonds littéralement à chaque caresse.

Cette fois-ci je suis certaine que je me souviendrais de chaque baiser et chaque caresse.

- Tout va bien? Me demande-t-il un peu plus tard alors qu'il est encore au dessus de moi.

- Oui, pourquoi tu dis ça?

- C'est vrai techniquement c'est pas ta première fois.

- Chut. D'ailleurs tu la sortais de ta poche la capote? T'es sérieux tu te promènes avec?

- Je suis un mec c'est presque une obligation, m'embrasse-t-il sur le bout du nez, et je pense que je devrais en mettre près du lit ça sera plus simple non? rit-il.

- Oui.

- Faut que je me fasse une clope là.

- T'es sérieux? Maintenant?

- Ouai, désolé mais là c'est obligatoire, dit-il en attrapant son nécessaire à nouveau dans sa poche de pantalon.