KENZO

Le lendemain matin et après une nuit trop courte d'avoir essayer de forcer ma mémoire ,en vain, c'est un bruit sourd qui me sort de mon sommeil..

Un peu grogui et pas du tout sure de moi je me suis redressé, dans l'attente d'un nouveau bruit. Ce qui ne tarda pas et j'identifiais ce bruit comme venant de ma porte d'entrée, on toquait à la porte, il n'était pourtant que neuf heure, qui pouvait bien venir si tôt sans avoir prévenu.

- Ca va, ca va j'arrive ! Râlai-je en m'extirpant de mon lit pour rejoindre mon fauteuil alors que de nouveau coups se font entendre. Qui que ce soit, il est impatient mais ca ne m'empêchera pas de l'envoyer bouler.

En chemin vers la porte d'entrée je réfléchissais, mais Irina entre sans frapper, Owie aussi, alors qui... J'étais maintenant impatient d'ouvrir mais le matin je suis maladroit et n'avance pas très vite.

- Brennan, voilà heureuse?? Maintenant bye bye.

- Merci. Et non je ne vais pas m'en aller, je compte rester ici jusqu'à l'heure de d'école, et j'ai pitié de vous, venez faut que je retourne m'occuper d'Adam.

- Il serait temps, laisser un enfant sans surveillance, c'est affligeant.

- Il n'est jamais tombé de ce jeu e je ne suis pas si loin.

- Peu importe.

- Quel grognon, allez venez vous êtes condamné à rester là alors ici où là-bas. Dis-je en tournant les talons pour constater Adam en train de rire aux éclats sur son cheval de bois.

- Ok, mais cessez de me parler, j'en sais assez sur vous pour faire mon boulot.

- Savez-vous que j'ai pour habitude de faire mes courses le mercredi en compagnie de mes enfants? Parce que c'est ce que je compte faire demain matin.

- Parfait, ça ne me pose aucun problème.

- J'aurai honte à votre place d'espionner les gens, changeai-je ton, lassée de faire ma gentille mère de famille. avant de m'asseoir sur le banc alors qu'il m'imite.

- Si vous devez êtrre surveillée, c'est qu'il y a des raisons madame, alors ne critiquez pas mon job et réfléchissez à ce que vous faites pour que votre mari n'aie pas confience en vous.

- Je sais parfaitement de quoi il a peur, mais j'aimerai savoir ce qu'il vous a dit et pourquoi vuos acceptez de faire un tel travail.

- Ca ne vous regarde pas,tranche-t-il net, en se renfermant regardant droit devant lui.

Ces deux jours seront difficile j'en ai peur, il commence à m'être antipathique, je ne sais pas ce qu'il lui a raconté, mais il est fermé à tout ce que je pourrai dire.

- Quand on suit quelqu'un comme une petit toutou, la moindre des choses est de se présenter, lâchai-je en arrivant droit devant lui.

- Je n'ai rien à vous dire, à vous, rétorque-t-il d'une voix grave et cassante.

- Non c'est vrai, l'interlocuteur c'est mon mari qui n'a rien trouvé de mieux que de m'espionner pendant sons absence.

- Sans doute a-t-il des raisons.

- N'avez vous donc rien d'autre à faire que de suivre une mère de famille toute la journée?

- Je suis payé pour ça, donc non je n'ai rien de mieux à faire.

- Ce n'est pas la peine de se conduire comme des animaux, je sais que vous êtes là, autant vous présenter. Comment vous appelez-vous?

- A quoi cela vous servirait? Je dois vous surveiller pas vous faire la conversation.

- Me surveiller tout en parlant, je ne vois pas ce qui dérange. Vous savez comment je m'appelle je suppose.

- Non, il m'a montré une photo et m'a dit que vous étiez sa femme, je ne sais pas comment vous vous appelez et je ne veux pas savoir.

- Katherine.

- Pourquoi vous faites ça?

- Parce que vous m'impressionez pas avec vos grands airs, alors dites moi comment s'appelle celui qui me suis comme mon ombre depuis ce matin?

 KATHERINE

Après m'être finalement changée, mon pantalon était mouillé d'avoir trempé mes pieds dans la piscine, et avoir fait gôuter mon petit glouton avec un peu d'avance, je me suis rendue au parc pour attendre l'heure d'aller chercher Beverley à l'école.

En me redressant, je vis encore cet homme attendre à l'entrée du parc et je décidais de l'affronter après tout,  je n'ai rien à me reprocher et avec un petit toutou après moi ne me plaît pas du tout.

- Adam, tes deux mains pour te tenir, je reviens.

- Va ou?

- Je vais voir le monsieur là-bas.

- Qui?

- Arrête avec tes questions et accroche-toi sinon tu descends.

Il s'exécute en rigolant, je préfère qu'il joue alors je ne dirai rien pour avoir rit quand je le gronde mais il ne perd rien pour attendre. Et c'est d'un pas décidé que je me dirige droit vers cet homme dont j'ignore tout, jusqu'au prénom.

- Ca va, j'ai dit que j'allais appeler, je vais appeler.

- Vas-y le téléphone est là.

- Tu ne me crois pas?

- Non.

- Et tu me dis ça comme ça? Ecarquillai-je les yeux.

- Toujours être franc l'un enversl'autre tu te rappelles? Je sais que si je te pousse pas au cul tu vas pas bouger d'un cil.

- Ok, abdiquai-je, t'as gagné, ajoutai-je en tendant le bras pour attraper le combiné.

- Merci.

- Tu me laisses pas vraiment le choix.

- Et oui mon poussin , je vais pas te laisser déprimer au fond de ton lit.

- Hopital St Antoine, bonjour.

- Bonjour j'aimerais avoir le servirce du docteur Tilmans s'il-vous-plaît.

- Ne quittez pas.

- Je ne quitte pas.

- Sois aimable, me rappelle Owaren alors que je suis en attente.

- Je suis pas un monstre quand même elles m'iont rien fait les secrétaires.

- Service du docteur Tilmans, bonjour, je vous écoute.

- Bonjour, je suis Kenzo Grimerson, j'ai annulé un rendez-vous prévu jeudi, j'aimerai en reprogrammé un.

- Ah oui je me souviens bien de votre appel, votre heure de rendez-vous à été reprise mais il y a un créneau à quatorze heure. Est-ce que ça vous convient?

- Jeudi, quatorze heure, répétai-je alors qu'Owie me mitraille du regard en acquiescant.

- C'est bon, confirmai-je.

- Avez vous besoin qu'on vienne vous chercher cette fois-ci?

- Non, c'est bon on m'emmène, au revoir mademoiselle.

- Au revoir monsieur Grimerson,à bientôt.

- C'est bon je prendrais mon après-midi pour venir avec toi, confirme-t-il après que j'ai raccroché.

- Je m'en doute, à toi maintenant, balance.

- Tu l'auras voulu, oui tu as trompé Nancy, mais non tu n'est pas un connard, tu l'as faut pour te venger, elle avait commencé, c'est ce que tu m'as dit, apparemment tu aurais intercepté plusieurs mails étranges et équivoques jusqu'au jour où tu l'as carrément vu embrasser un gars qui la déposai après le boulot, avec elle t'as jouer l'ignorance mais ça t'as démoli et ensuite il y a eu cette fille. A partir de là, tu devras combler les trous tout seul.