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- Allo? Hein? Qui ça? Attends t'es qui toi?
- Ca va pas? M'inquiétai-je.
- Attends minute mon gars. Tu connais un gars qui s'appelle Wellon ou je sais pas quoi? Me demande-t-elle en regardant par dessus son épaule.
- Exact, pourquoi?
- Attends, ajoute-t-elle avant de se reconcentrer sur sa conversation téléphonique.
- Elle dit qu'elle te connait donc je suppose que c'est vrai. Ne bouge pas. Elle se retourne vers moi en levant les yeux au ciel. Ce gars me demande s'il peut venir te retrouver pour qu'il te rende ton portable.
- Ah c'est lui qui l'a , soupirai-je de soulagement. Dis-lui qu'il vienne ici s'il peut.
- Elle dit que tu viennes la rejoindre ici. Alors on est dans un petit parc pour enfant près de la plage mais le mieux c'est que je t'envoie ca par texto sinon tu trouveras jamais. Oui d'accord. Ciao.
- Alors tu me racontes? Se retourne-t-elle une fois le texto envoyé.
- Je t'ai dit que j'avais perdu mon portable.
- Déjà d'une c'est qui ce gars au nom impossible? Et comment ça se fait qu'il ait ton tel?
- Wellon, il m'a empêché de me faire renverser. J'ai dû le perdre en route et il l'aura retrouvé.
- Tu ne me l'a pas raconté.
- Pas encore eu le temps, c'était hier.
- Sinon c'est un beau-gosse? Il est sympa?
- Amélia ! Grondai-je, exaspérée par son attitude dès qu'on parle de garçon. Tu vas te faire une idée s'il vient.
- Non je vais aller chez toi pendant ce temps. Tu me raconteras.
- Il n'y a rien à raconter. C'est juste un gars que j'ai croisé.
- Mais quand même, il veut te rendre ton téléphone, il aurait juste pu le jeter.
- C'est vrai admis-je avec un haussement d'épaule.
- Ha, tu vois.
- Quoi que tu dises de toute façon, je suis avec Viktor, tu as oublié?
- Hey tu vas me la faire à moi? Certes tu sors avec ce gars, mais tu vois toujours Alex, ce qui veut dire que tu n'es pas amoureuse.
- Amélia !
- Quoi? Je te connais comme si je t'avais faite. Donc il est toujours possible que tu...
- STOP ! L'interrompis-je. Je sais ce que tu vas dire. Je t'ai dit que ces conneries c'était pas pour moi.
- Ca c'est ce qu'on dit. C'est juste que... oh zut tu t'en rendras compte quand ça t'arrivera, là j'y vais, je reviens ici alors ne bouge pas.
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