Il a alors sorti un écrin dans lequel se trouvait une bague, biensûr je savais dès le moment ou il s'est agenouillé qu'il allait le faire maintenant, me demander de l'épouser, mais je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un cri de surprise.

- Je sais que tu as réfléchi à ça depuis que je t'en ai parlé, alors aujourd'hui je te demande si tu veux devenir ma femme Alix.

Pendant qu'il sortait la bague de sa boïte j'ai émis cette réponse qu'il voulait entendre, parce qu'il faut bien avancer dans la vie à un moment donné, ce moment est peut-êter pour aujourd'hui. - Oui Jackson, j'accepte.

Il a enfilé la bague a mon doigt avant de se relever et me prendre dans ses bras.

- J'ai eu peu que tu refuses, dit-il avec un profond soupire de soulagement.

- Biensûr que non, je t'aime et je n'ai aucune raison de refuser. Tu as raison, il faut qu'on avance.

- Heureux de te l'entendre dire.

- Je voulais que ce soit ici, là où tu ne t'y attends pas, parce qu'au restaurant je trouve ça banal.

- C'est parfait, ne t'inquiète pas, souriai-je, il va falloir l'annoncer à ton frère et à ma soeur maintenant.

- On le fera ce soir, dit-il alors que mon portable se met à sonner.

- Désolée.

- Décroche, je vais aller nous chercher à boire.

- D'accord.

- Allo? Lancai-je aussitôt.

- Bonjour, est-ce bien mademoiselle Donison? Alix Donison?

- Euh oui, mais qui êtes-vous?

- Vous connaissez un certain Thomas McLonne?

- Pourquoi? Froncai-je les sourcils.

- Je suis la concierge de son immeuble, il s'est évanoui dans l'entrée, il a fallu que je demande à quelques locataires de m'aider à le ramener dans son appartement. J'ai fait venir un médecin et il s'agit de surmenage, il va donc avoir besoin de repos.

- Et pourquoi m'appelez-vous moi?

- Je me sens un peu gênée de le laisser seul dans cet état mais je ne peux vraiment pas m'en occuper,mon fils m'a alors conseillé de regarder les derniers appels émis dans son portable pour voir si on pouvait appeler quelqu'un et apparemment vous êtes le seul numéro qu'il ait composé dans les dix derniers jours.

- Je comprends... Je vais venir, dis-je parès un instant d'hésitation. Pouvez-vous me communiquer l'adresse?

- Oui biensûr, je peux vous envoyer un message écrit si vous le souhaitez.

- Oui merci.