KATHERINE

J'avais pu voir adam avant de me faire attraper par une infirmière qui me cherchait pour me donner mes cachets, a qui j'ai demandé de pouvoir rester si j'étais assise, elle a accepté mais je me suis finalement résigné à retourner dans ma chambre, fatiguée.

Je m'étais allongée oubliant un instant que j'étais à l'hôpital, mais il fallait absolument que j'appelle Angel. J'ai donc composer le numéro et j'ai attendu...

- Oui? Allo?

- Angel, c'est Kat, annoncai-je.

- Kat?! Mais tu m'appelles d'où?

- De l'hôpital.

- De l'hôpital? Pourquoi? Tu vas bien? Qu'est-ce qui se passe? S'impatiente-t-il apparemment très inquiet.

- Je vais bien, plus de peur que de mal, je peux pas rentrer dans les détails mais Adam et moi on est là pour quelques jours, je voulais que tu le saches.

- Je vais venir te voir, tu m'expliqueras.

- Non, refusai-je, si tu viens, ça sera pire.

- Pourquoi tu dis ça?? Qu'est-ce qui est arrivé au juste?

- Non je peux pas te le dire.

- D'accord, très bien, je vais faire ce que tu veux, mais j'aime pas ça.

- Excuse-moi, dis-je alors que la porte de ma chambre s'ouvre.

- An..Angel, déglutis-je, ne quitte pas.

- Je quitte pas mais qu'est-ce qui se passe?

- Adam, soufflai-je la peur au ventre.

- Décode, tu me fais peur.

- Il est inconscient depuis que c'est arrivé, et son médecin vient d'entrer, ne bouge pas, l'informai-je terrifiée par la venue de Karina.

- Pas la peine de paniquer, sourit-elle, qui que tu aies au téléphone, dis-lui qu'Adam est réveillé.

- Réveillé! M'exclamai-je, j'entendis un soupire de soulagement dans le combiné.

- Apparemment c'est arrivé quand tu as quitté la pièce, on va lui faire des examens et vérifier que tout va bien, tu ne pourras le voir que demain.

- Peu importe, s'il va bien, tout ce que je veux c'est qu'il ne garde aucune séquelle de cette chute.

- Ca devrait aller, bon je te laisse, j'ai fini mon service,conclut-elle en sortant de la chambre, Angel m'interrogea alors sur cette chute et je lui ai donné la même version que pour la police.

- Je vois, il va vraiment falloir faire du nettoyage et plus vite que prévu.

- Pardon? Ne comprenai-je pas.

- Laisse tomber.

KENZO

Epuisé par ma journée, et par ma mauvaise nuit, je n'avais qu'une envie c'est de dormir en espèrant ne pas être interrompu pas un rêve où je ne sais quoi, j'ai besoin de me reposer et réfléchir aussi. Alors à peine Owie parti, je me suis changé et suis allé m'allongé.

Je commencai à relâcher la tension , décidé à m'endormir rapidement, quand elle claquement de porte m'a fait sursauter.

- Je vais la tuer, râlai-je, ça ne pouvait pas être Owie puisque je l'avais quitté il y a peu.

- KENZOOOOOOOOO !!!

- T'étais là ! S'exclame-t-elle en arrivant telle une tornade.

- Oui et j'espèrais bien ne pas être dérangé, je vais finir par te reprendre les clés.

- Pourquoi tu m'as pas appelé ! Grimace-t-elle.

- Tu as couru jusqu'ici pour ça?

- J'ai abandonné mes amis en voyant que tu rappelé pas et oui j'ai couru jusqu'ici, je me suis inquiétée de ton rendez-vous.

- J'aurai pas dû t'en parler.

-Evidemment que tu devais m'en parler, qu'est-ce qu'il t'a dit?

- Rien d'important.

- Menteur ! Tu veux que j'appelle Owaren pour qu'il me le dise?

- Non, va pas le déranger, soupirai-je, c'est bon installe-toi.

- Et voilà, lance-t-elle en se laissant tomber sur le lit.

- Hey ! Je t'ai dit de t'installer, pas de t'allonger sur mon lit.

- Je suis assez bien là, sourit-elle, fière d'elle.

- Tu perds pas le nord.

- Non et d'ailleurs, tu accouches? Il a dit quoi??

- J'ai deux solutions, soit continuer le kiné et patienter je ne sais combien de temps pour que ça se remette, ou tenter  l'opération.

- Ca veut dire que tu pourras remarcher alors, tu vois !!

- Hum...si tu le dis.

- C'est pas moi qui le dis, tu vas faire quoi d'ailleurs?

- Pour l'instant la question se pose pas, il me sent pas près pour la tenter elle est trop risquée, donc je vais continuer le kiné et voilà.

- Pas prêt? Pourquoi??

- Faut que je me motive qu'il a dit, haussai-je les épaules.

- Il a pas tord, baille-t-elle, il faut te reprendre pour de bon comme ça tu pourras la faire.

- De toute facon je ne sais pas si j'en ai envie.

- Pourquoi? Insite-t-en en baillant une nouvelle fois.

- Elle est risquée, ça pourrait me condamner pour de bon.

- Je vois, attendons alors. Je suis rassurée maintenant. Je me faisait du soucis pour toi Kenichou.

- Arrête de m'appeler comme ça.

- Je.. vais rentrée, je suis morte.

- Depuis quand tu n'as pas dormi?

- Hier, j'ai pas réussi à fermer l'oeil, je m'inquiétai.

- Idiote. Et non rentre pas, t'es capable de te faire renverser. Tu peux dormir un paire d'heures ici.

- Merci, dit-elle en se tournant pour s'installer correctement.

- Tu n'as pas à t'inquiéter comme ça, Irina, je vais bien. Lâchai-je conscient qu'elle était morte de fatigue à cause de moi.

- Evidemment que je m'inquiète, tu es mon grand frère et même si on est pas toujours d'accord, je t'aime et je veux que tu ailles mieux parce que quoi que tu dises, non tu vas pas bien.

- Qu'est-ce que, en restai-je bouche bée.

- J'aimerai retrouvé Kenzo..le vrai.. soupire-t-elle avant de s'endormir.

C'était la première fois qu'elle me parlais de cette façon, peut-être était-ce à cause de la fatigue, en tout cas, j'étais troublé par ces mots. Je me tournais sur mon côté aidant mes jambes et je me suis mis à penser à sa naissance et les années qui ont suivies.

J'avais déjà dix ans quand elle venue au monde. Au début je la rejetai, j'étais jaloux de l'attention que les autres avaient pour elle. Et puis il y a eu ce jour, ma mère avait tourné le dos deux minutes pour répondre au téléphone laissant la porte de la chambre ouverte.

Irina n'avait qu'un an elle tenait à peine sur ses jambes et à voulu rattraper notre mère. Je l'ai suivi. J'étais curieux mais surtout quelque chose en moins me disait de le faire. C'est quand je l'ai vu debout en haut de la première marche vascillante, que j'ai compris, je m'inquiètais pour elle. J'ai couru la rattraper pour pas qu'elle tombe.

Depuis ce jour, j'ai toujours veillé sur elle, même si comme elle le dit on est pas toujours d'accord, elle reste ma petite soeur.

- Dors bien, dis-je en caressant son dos comme je le faisais à l'époque. Moi aussi je tiens à toi petite peste, soufflai-je.

Puis  j'essayais à nouveau de trouver le sommeil, avec le discours de ma soeur j'étais apaisé, et ce ne fut pas difficile de m'endormir.

KATHERINE

Le lendemain matin, j'étais pressée d'aller voir Adam, alors dès que j'ai eu la permission, je suis allé le voir, et plus precisemment le chercher, j'ai  l'autorisation de le garder avec moi dans la journée puisqu'il ne fait que me réclamer quand il ne dort pas.

Il est endormi, dans le pyjama que m'a apporté Morgane, et cette fois relié à rien, on m'a bien demandé de le réveiller pour lui donner quelque chose s'il a mal donc c'est ce que je vais faire de ce pas, réveiller mon fils pour qui j'ai eu tellement peur.

- Adam, mon poussin, c'est maman tu te réveilles?Dis-je doucement pour qu'aussitôt il ouvre les yeux, ébahis, même s'il semble un peu grogui. Ca va aller, je suis là maintenant.

- Maman?

- Oui, souriai-je, tu peux te lever, tu viens avec maman.

- Maman ! Sourit-il en se frottant les yeux.