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    - Charlie, se sent gênée Riley, tu as mal compris.

    - Ne déforme pas tout ce que je dis, ajoute Alix.

    - Je déforme quoi au juste? J'ai entendu ce que tu as dit, tu as subit une grossesse, donc tu as eu un bébé ensuite tu ne l'as pas gardé, je suis pas folle, j'ai clairement entendu. J'en conclus que puisque je n'ai jamais rien vu de tout ça c'est arrivé quand tu es partie de la maison. Donc c'est de ma faute parce que t'es revenue à cause de maman qui était malade, c'est ce que tu as dit, et puis biensûr il y avait cette pauvre chose qui se serait retrouvée toute seule sans toi.

    - C'est pas aussi simple que ça Charlie, c'était mieux pour lui d'être adopté j'avais que dix-sept ans.

    - C'est pas la peine de mentir, reculai-je, je suis désolée que ta vie soit devenue si compliquée à cause de moi.

    - Qu'est-ce qui se passe ici? Me fait sursauter Laurent.

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    - Toi aussi, c'est de ma faute si t'es partie loin de ta famille, dis-je en me retournant vers lui.

    - Ne dis pas de bêtises, explique moi ce qui se passe.

    - A cause de moi, c'est juste à cause de moi, t'es partie pour qu'on soit en sécurité d'après toi, mais le danger venait de moi à la base. Après y a Alix qui se sacrifie par ma faute aussi. Donc tout est de ma faute, je suis qui pour vous de toute façon? Personne.

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    - Charlie, calme-toi, tu dis n'importe quoi.

    - Non non je dis pas n'importe quoi, j'ai compris maintenant. Si je veux que vous soyez tous en sécurité j'ai qu'à m'en aller c'est ça? Alors je vais m'en aller, voulu-je le dépasser mais il m'a rattraper le bras.

    - Reste ici, on va discuter tranquillement.

    - Lâche-moi ! Me dégageai-je avant de sortir de la maison en courant.

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    - Charlie ! Crie-t-il en se mettant à ma poursuite. Reviens !

    - Laisse-moi tranquille !

    Je me suis débrouillée pour le semer, me cachant derrière les murs, mais j'avais à présent les pieds mouillés, j'ai pas pensé à prendre mes chaussures en partant.

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    Je me suis abritée pour le temps que ça passe, j'étais déjà trempée jusqu'au aux os. Seule avec mes pensées, je me demande ce que je suis censée faire maintenant, même si j'ai dit ça sur le coup, le fond en reste vrai, il ne serait pas parti s'il n'avait pas dû me mettre à l'abri et Alix aurait pu vivre sa vie sans autant se préoccuper de moi.

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