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    Quelque chose d'improbable c'était passé, mon père m'avait appelé sur mon portable pour m'expliquer ce qu'il avait dit à Charlie. Je commencais à mieux comprendre la situtaion et j'étais un peu plus apaisée quand il a dit qu'il revenait dans nos vies à partir de maintenant.

    J'étais ensuite allée à la salle de bain prendre une douche, laissant Thomas dans ma chambre. Il voulait passer quelques coups de fil. Puis je l'ai rejoint.

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    - A quoi tu penses? Demandai-je en le voyant assis sur le lit, la tête entre ses mains.

    - Quelqu'un rode autour d'ici, soupire-t-il.

    - Ah?

    - Ouai il fait qu'observer mais je pense que vous devriez être prudentes Charlie et toi.

    - D'accord. Je pense qu'on ne devrait pas faire venir cette fille chez nous alors.

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    - Au contraire, ça sera plus facile pour moi de vous protéger si vous vous trouvez au même endroit.

    - J'en parlerais à mon père demain on verra. Merci de prendre soin de nous comme ça.

    - De rien.

    - Et maintenant pourquoi tu te détends pas un peu?

    - C'est ta chambre, celle que tu as partagé avec l'autre, et tu veux que je me détende?

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    - Fais pas la tête, souriai-je en montant sur lui. Si tu préfères il y a la chambre qu'occupait Luke, il y a un lit là-bas.

    - Mais non je plaisante, relève-t-il la tête.

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    - Par contre, t'es sûre que ça va que je passe la nuit ici?

    - Je te laisse pas le choix, et tu vas pas dormir sur le canapé de toute façon, ce serait complètement ridicule.

    - On fait quoi si Charlie rentre pendant que je suis encore ici?

    - Si c'est le cas alors elle te rencontrera et voilà, elle sait que je te vois, ce n'est plus un secret.

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    - Comme tu voudras, mais si tu restes là, on risque de ne se contenter de dormir.

    - Je n'avais pas besoin de la précision j'ai remarqué, pourquoi tu crois que je reste là.

    - T'as vraiment la tête à ça?

    - Ne pose pas de questions stupides. Comme tu l'as dit je n'ai rien d'autre à faire qu'attendre, et mon chéri a lui aussi des envies malgré la situation, m'amusai-je.

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    La seconde suivante on avait basculé. C'est vrai que je m'inquiétais un peu pour Charlie mais à cet instant ça ne me passait pas par la tête et dans la sienne non plus.

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