Bon là je sais plus quoi dire, toutes les histoires sont faites ou en cours d'être faites, il me reste à les recevoir de votre part, moi j'aurais plus qu'à tout reprendre des mails et ranger dans mon ordi.

Grâce à vous ce que je croyais qui prendrais plusieurs jours n'en a pas pris autant que ça.

Je sais pas comment vous remercier.

Bon courage à ceux qui finissent leur boulot et qui devront tout m'envoyer ensuite.

♥♥♥ MERCI ♥♥♥

Mystiie

Kuro

Imdweil

Mereen

Meggie

Cindy

Chri-Chri

Lyrria

- Bon qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu voulais me parler seule à seule? S'intrigue ma mère lorsqu'on est dans ma chambre.

- Maman, je vais te poser une question, j'espère que tu ne vas pas essayer de noyer le poisson.

- Ça a l'air sérieux tu as des ennuis ?

- Ça te concerne toi maman tu veux bien être franche à ce que je vais te demander?

- Tu sais très bien que je te réponds toujours avec franchise quoi que soit le sujet. Qu'est-ce qui se passe?

- Mais là ça ne me concerne pas ou mes problème de fille, maman ça te concerne toi.

- Moi? Qu'est-ce que j'ai fait?

- Il y a quelques temps j'ai surpris une conversation, avouai-je, c'est la seule façon que j'ai trouvé pour mettre les pieds dans le plat.

- Une conversation? Répète-t-elle.

- Oui, tu étais au téléphone, je n'ai pas fait exprès, je suis descendue à ce moment-là, j'ai rien laissé paraître depuis mais ça me perturbe encore aujourd'hui.

- Et bien, dis-moi qu'est-ce qui te perturbe autant? D'ailleurs tu ne devrais pas écouter aux portes je te l'ai déjà dit.

 

- Maman, qu'est-ce que tu nous as pas dit? Me lancai-je enfin.

- Pardon?

- Maman je t'ai entendu quand tu étais au téléphone avec Amélia l'autre jour, tu sais quand papa avait oublié son caleçon.

- Oh, se redresse-t-elle les yeux écarquillés.

- Maman toi qui te ventes de nous répondre et bien je t'écoute, qu'est-ce que tu caches?

- Tu ne devrais pas demander ça à ta mère Béa.

- Pourtant je le fais, qu'est-ce qui s'est passé avant pour que personne ne le sache.

- Papa le sait, soupire-t-elle, mais ce n'est pas un sujet que je veux aborder avec mes enfants. J'ai toujours dit que ta curiosité te jouerait des tours, tu n'aurais jamais dû apprendre ça.

- Maman, s'il te plaît.

- Tu veux vraiment savoir ce qu'à fait ta mère? Tu ne me regarderas plus jamais de la même façon.

- Tu as tué quelqu'un ou quoi?

- Non non rien de tel Béa. Et je suppose que tu vas pas me laisser tranquille alors si je dois en parler à l'un de vous, ce serait mieux à mes filles, donc je vais t'expliquer Béa pour que tu cesses de te poser des questions mais ne le répète à personne et écoute moi jusqu'au bout.

- Oui maman.

- Il y a eu une période dans ma vie dont je ne suis pas très fière, j'étais un peu perdue. Et j'avais pris l'habitude de sortir souvent le soir, j'étais plus jeune que toi aujourd'hui, je buvais plus que de raison et avec les hommes... Elle soupire sans continuer, ce n'était pas nécessaire à son air je pense que j'avais compris.

 

- Maman, tu couchais à droite à gauche? Enfin quelque chose comme ça? Supposai-je alors en soupirant moi-même.

- Pas de la façon que tu penses Béa. Il y avait particulièrement un homme à cette époque je faisais tout ce qu'il pouvait me demander.

- Tout?

- Me demande pas les détails s'il-te-plaît mais j'ai honte de cette période à présent alors qu'à l'époque je ne ressentais rien du tout.

- Tu ne ressentais rien? M'étonnai-je.

- Je n'ai pas expliqué le commencement, dit-elle placée à présent devant moi, c'est pourquoi je te dis toujours d'être prudente, un garçon a abusé de moi et m'a fait perdre l'innocence que j'avais, je ne ressentais rien je me sentais vide, j'ai tout retrouvé grâce à ton père.

- Oh.

- Tu peux comprendre ta mère sans la juger?

- Je pense que je comprends maman, mais pourquoi tu le caches? Tu n'étais pas toi-même à l'époque si j'ai bien compris.

- Il n'y a rien de bien beau dans tout ça, je te le raconte parce que tu me le demandes et que tu es ma fille mais rien que penser à cette période je me sens sale.

- D'accord maman merci de m'avoir raconté, je garderais ton secret avec moi.

- Merci, me prend-elle dans ses bras, je sais que je peux faire confiance à ma fille.

- Oui.

- Même si j'aurais préféré que tu ne saches pas ce côté de ta mère.

- T'en fais pas maman, je ne te vois pas plus mal maintenant, tu es toujours ma maman chérie.

Et alors que je ressers mes bras autour d'elle, je me demande alors qui est ce gars qui m'a appelé et qui voulait que je sache ce passé et surtout comment lui, le sait-il?

Je suis rentrée à la maison en cherchant les mots que je devrais utiliser, je pense mourir de curiosité si elle ne me dit pas ce qui se passe. Maman n'est pas du genre à mentir ouvertement, elle dit peut-être pas toujours tout, mais elle ne ment pas ce qui est un plus dans mon cas.

Ici l'avantage c'est qu'à travers la porte vitrée je la remarque seule sur son ordinateur ce qui va me faciliter les choses.

- Je suis rentrée, lancai-je tranquillement.

- Ah te voilà, ton frère n'arrêtait pas de vouloir t'appeler, il s'ennuie apparemment, sourit-elle en se tournant vers moi.

- Je sais, mais il sont où les autres?

- Papa et Julie sont sortis rapidement chercher quelque chose et ton frère joue à la console là-bas.

- D'accord ça tombe bien.

- Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ça tombe bien?

- J'aimerais te parler maman.

- A moi? Et bien je t'écoute.

- Non non pas là, juste toutes les deux.

- Il n'y a que nous ici et Ben là-bas.

 

- Même, je veux pas qu'on entende.

- Comme tu voudras, on va monter comme ça on sera tranquilles.

- Oui.

- Ben ! Appelai-je le concerné. Comme tu vois je suis rentrée, je te rejoins dans une minute, je dois parler avec maman.

- Ok, je serais là.

- Je suis quand même surprise, lance ma mère en éteignant son ordi, tu ne te soucies pas qu'il entende d'habitude.

- Crois moi, il ne doit pas entendre ça, bon on peut y aller?

- Oui oui, je te suis.

Seule sur ma balançoire et perdue dans mes pensées je me surprend à penser à Damian, je n'ai pas eu d'écho de ce qui peut lui arriver depuis qu'il est reparti. Pas plus mal, le temps qu'il refasse une apparition j'aurais réussi à complètement mettre de côté mon béguin pour lui et le regarder à nouveau avec les yeux de la petite sœur puisque c'est tout ce qu'il voit en moi apparemment.

Mon téléphone vibrant dans ma poche me sort de mes pensées, je soupire et décroche en le sortant de ma poche persuadée que ce serait Ben qui me demande à nouveau quand je viens le rejoindre.

 

- Oui Ben, je vais rentrer, je prends l'air, lancai-je donc aussitôt avant qu'un petit rire n'attire mon attention. Ben?

- Ah non ma belle, Benjamin n'est pas dans les parages, me rétorque une voix d'homme que je ne crois pas connaître, je regarde mon téléphone et le numéro est masqué, j'aurai dû faire attention.

- C'est qui alors? Demandai-je en soupirant, qui que ce soit il a appelé mon frère par son prénom ce qui reste rare.

- Un...ami. Il avait dit ça d'un drôle de ton comme si le mot qu'il voulait utiliser n'était pas celui-là au départ. Un frisson me parcours, j'ai une étrange sensation à écouter cet homme parler.

- Mais encore? On se connaît? Je crois pas moi, je connais pas ta voix.

- Tu n'as pas aimé mon appel de l'autre jour? Pourtant je t'ai partagé un bon son j'en suis certain. Mon sang se glace, le gars serait-il celui de l'étrange appel à la maison?

- Le pervers? Laissai-je échapper.

- Pervers? Tout ça parce que je t'ai fait entendre quelques petits gémissements, vraiment, je suis outré, rit-il.

- Hey, t'es qui toi?

- Je te l'ai dit, un ami, et je supporte pas de voir des mensonges aussi énormes, tiens demande à ta mère si elle est prête à révéler son secret le plus honteux.

- Pardon?

- Rentre chez toi je sais que tu es une petite curieuse alors fais-la te l'avouer, demande-lui ce qu'elle cache.

- Mais de quoi je me mêle !

- Fais-le tu ne vas pas regretter, je te l'assure et ne parle pas de mon petit appel sinon je le saurais et je ne suis pas sûr que tu aimeras ce que je te ferais.

- Tu me menaces en prenant un ton sympathique? Es-tu complètement fou?

- N'essaie pas de savoir. Renseigne-toi plutôt sur le passé de ta maman, elle a quelque chose à avouer, fait en sorte qu'elle le fasse.

- Pourquoi?

- Suite au prochain épisode ma belle, je ne manquerais pas de me renseigner pour savoir si elle a avoué.

- Psychopathe.

- Merci, oh et d'ailleurs n'appelle pas la police et souviens-toi bien, ne parle à personne de cet appel, même à ton cher grand frère ou je ne resterais pas calme dans mon coin.

- Espèce de taré, raccrochai-je l'estomac noué.

- Juste un fou, tentai-je de me rassurer mais le ton de sa voix était tellement étrange que j'ai bien du mal à me calmer, il était entre l'amusement et la menace, j'ignore si je dois prendre ses dires pour réalité mais une chose est sûre ma mère a un secret et maintenant j'en suis encore plus convaincue que l'autre jour.

Et j'ai fait ce qu'il voulait que je fasse avec ma curiosité je peux pas rester là après un appel aussi bizarre, je rentre à la maison après avoir saluer Lucie et son amie ainsi que Solyne. J'ignore ce que ma mère a fait dans son passé qui mérite tout ça mais je vais tenter d'en apprendre plus maintenant.

- Oh je me disais bien aussi, bonjour Béatrice.

- Bonjour Lucie.

- Tu as fait la connaissance de mon amie Véra?

- Oui, et désolée mais je suis intervenue en reconnaissant Solyne.

Elle regarde la petite qui se jette sur elle l'air désolé.

- Maman, je m'excuse j'aurais pas dû être méchante avec toi.

- Qu'est-ce qui t'arrive?

- Elle a encore fait une crise, lance Véra, à se plaindre de l'absence des garçons.

- Tu t'ennuies je me doute bien c'est pour ça que je voulais qu'on fasse des choses nous aussi.

- J'avais pas compris, maman on peut faire quelque chose? Comme ça moi aussi je peux me vanter aux garçons.

- D'accord mais laisse-moi parler à Béa une minute.

- Oui maman.

- Il s'est passé quoi au juste? Elle a l'air plus calme que tout à l'heure. J'imagine que ce n'est pas toi Véra qui a réussi à la calmer, si ça marchait ça se saurait depuis le temps.

- Elle est allée la récupérer quand elle est partie en courant et voilà le résultat, lui rétorque-t-elle.

- Béa? Tu lui as parlé de quelque chose?

- Pas spécialement, seulement lui rappeler quelques trucs et je lui ai dit qu'une prochaine fois elle devrait voir Julie.

- En voilà une bonne idée. Elles ont l'air de bien s'entendre.

- Oui, apparemment.

- Je me suis un peu mêlée de ce qui me regardait pas, je m'excuse à nouveau mais elle courait vers la route et j'ai eu peur.

- T'en fais pas, tu as eu raison et si ça a suffit pour la calmer tant mieux. Elle est toujours jalouse quand elle se retrouve toute seule mais ça lui passe plus vite généralement.

- Nouvelle ville, ça doit jouer.

- Peut-être.

On a discuté un moment puis je me suis éloignée pour être seule un peu prétextant un mal de tête et le besoin de m'éloigner, elle n'a pas cherché plus loin apparemment elle aussi sujette aux maux de tête, elle m'a sourit en me disant que c'est toujours un plaisir de discuter avec moi.

Ça l'est aussi pour moi mais j'ai déjà mes propres choses à penser et en plus le mal de tête n'est pas totalement inventé.